Thursday, November 26, 2015

Ethical Coffee, la capsule de café éco-friendly


Pour les amateurs d'espresso à la maison, il y a la petite cafetière italienne ou 'moka' en aluminium ou inox que l'on pose sur le feu à gaz ou sur une plaque électrique et si dès cette première phrase vous ne voyez pas de quoi je parle, deux solutions s'offrent à vous :
aller rencontrer la fabuleuse Mme D'Amico à la brûlerie Daval dans le 11ème,
ou taper Bialetti dans google images.
Ceux qui connaissent cette cafetière savent déjà qu'il faut des années, de nombreuses années, de pratique pour en tirer un bon espresso : choisir la bonne mouture de café, utiliser une eau filtrée ou minérale, remplir le filtre en réprimant l'envie de tasser le café, mettre à chauffer et surveiller son café comme si sa vie en dépendait (j'avoue que certains matins, on en n'est pas loin) pour guetter la fin de l'extraction du café...
Bref, c'est technique autant que physique, pas question de poser la cafetière et de vaquer à ses occupations dans les effluves de café chaud sous peine au mieux d'un café brûlé et au pire en plus du café brûlé, une cafetière foutue (heureusement le budget de remplacement est modéré : 20€ en moyenne).

Si on est un peu "puriste" et qu'on dispose d'un budget confortable (a minima 850€), on peut s'offrir une jolie machine à espresso à filtre non pressurisé et un moulin à café et se mettre à l'italien dans sa cuisine en s'offrant du La Pavoni, Rancilio, Gaggia ou (soupir) une linea mini La Marzocco (cet objet de convoitise extrême existe en rouge... comme le diable qu'elle est et je ne vous ai pas mis de lien car ce n'est pas le sujet et que je me suis déjà fait assez mal).

Et puis entre les deux, sont arrivés Georges et Nespresso, leurs capsules colorées, leurs jolies machines à prix accessible et faciles à utiliser... surtout depuis qu'elles sont équipées d'une touche qui arrête la machine automatiquement en fonction de la tasse choisie (café court ou long).
#SusanMayerSyndrom je ne compte plus quant à moi le nombre de fois où le café a très largement débordé de la tasse car oui, j'ai eu et j'ai encore une machine à espresso à capsules et ce n'est pas parce que j'ai une préférence pour le café filtre (merci Chemex) que je ne cède pas de temps en temps au plaisir de l'espresso sans sortir de chez moi.

Le problème avec Georges et ses capsules colorées, c'est que si on est en recherche d'un peu d'authencité, c'est un peu beaucoup raté.
Je ne critiquerai pas le goût car c'est très subjectif et je me refuse à tout snobisme... si des papilles viennent à s'intéresser au café en passant par une capsule, je dis oui.

Enfin et même si j'adore partager un café dans un de mes coffeeshops préférés de Paris, il n'empêche qu'une capsule avec un peu d'authenticité et éco-friendly dans ma maison, je ne dis pas non et cette capsule je l'ai rencontrée avec Ethical Coffee.


Ethical Coffee c'est d'abord l'aventure professionnelle de Jean-Paul Gaillard, ex CEO de Nespresso, qui a souhaité revenir à l'essence de la création de la capsule de café : offrir un espresso de qualité à la maison, avec une machine simple d'utilisation, tout en respectant l'environnement et en étant soucieux des conditions de production.
Créée en 2008, Ethical Coffee a débuté en 2009 sur le marché des cafés en capsule en travaillant en marque blanche pour des enseignes telles que Monoprix et Casino tout en poursuivant son travail de recherche et développement pour lancer une gamme en propre avec des cafés sélectionnés pour leur identité, un label "Fairtrade Max Havelaar" et une méthode de torréfaction lente mais aussi un accent mis sur l'aspect écologique avec des capsules fabriquées à partir de fibres végétales et entièrement bio-dégradables.
En 2012, la première gamme, baptisée "classique", a été mise sur le marché et a été suivie en 2014 par la gamme "suprème" pour les amateurs d'arabicas au goût prononcé.

Petite particularité technique, en plus de sa capsule biodégradable, Ethical Coffee a choisi de placer un filtre papier sur l'opercule afin de maintenir quelques instants la pression avant de laisser le café s'extraire.
A l'essai, on entend clairement un "pop" avant que le café ne commence à s'écouler dans la tasse.

Et dans la tasse ?
J'ai testé Dolce, formulé à base d'arabica d'intensité moyenne, et Mandelhing Supreme, édition limitée formulée exclusivement d'un arabica d'origine Indonésie et d'intensité forte.
Pas de comparaison utile à faire entre ces deux tasses et celles que j'aurais pu prendre dans un coffeeshop servant un café dit de spécialité, ce sont des univers différents du grain de café à la méthode de préparation.
Néanmoins pour les deux tasses, de jolies notes aromatiques et une longueur en bouche agréable.
La mousse est présente sans être trop épaisse et sa dissolution au fur et à mesure de la dégustation permet de profiter des arômes.
Une alternative aussi économique qu'agréable pour un espresso à la maison.

Mon seul regret est que les informations sur les plantations d'origine des cafés sont presque absentes, c'est dommage car la philosophie d'Ethical Coffee en serait d'autant plus mise en valeur.

Quelques conseils pour utiliser au mieux machine et capsules à espresso...
nettoyer régulièrement la machine (le calcaire n'est pas l'ami d'un bon café),
utiliser de préférence une eau filtrée ou une eau minérale,
préférer une tasse à bords épais en forme de tulipe (on est d'accord, si on suit ce dernier conseil, je n'ai pas du tout utilisé la bonne tasse mais j'adore ce service à moka bavarois légué par ma mamie).


Ethical Coffee Company
ethicalcoffeecompany.com
vente en ligne sur le site et un réseau de distributeurs via les enseignes du Groupe Casino (la carte des points de vente est accessible sur le site en cliquant ici )

Pour terminer, et parce que le café se partage, je propose à deux d'entre vous de découvrir soit le ristretto de la gamme classique, soit l'arabica forte de la gamme suprème.
Il vous suffit juste de me laisser un commentaire sur le blog ou de m'adresser un mail en notant lequel des deux vous souhaiteriez tester :)

Wednesday, November 25, 2015

Ce qu'il y a entre mes deux oreilles


Si je clame souvent mon amour pour le thé et le café, et le chocolat aussi, et les pâtisseries, la crème de marron, les bouquets de fleurs, les vélos, le canal St Martin et beaucoup d'autres choses comme la tarte aux pommes ou les cinnamon rolls, je parle un peu moins souvent des playlists qui emplissent mes oreilles sur une partie de mes balades.
Il est vrai aussi que mes goûts musicaux et mes playlists prêtent souvent à des commentaires amusés mais aussi horrifiés de mon entourage... je ne dirai pas que j'écoute tout et surtout n'importe quoi mais disons que mes playlists "ratissent" assez larges... merci maman, merci tantine, merci les copains et les copines et merci à mon absence d'oreille qui me font naviguer des chants d'Hildegard Von Bingen (mais si mais si) à Bon Jovi (bin ouais) en passant par le baroque italien, Etta James, Gershwin, Chet Baker, Queen et The Weepies sans oublier Stevie Nicks et Fleetwood Mac, the Corrs et Depeche Mode avec une touche de The Clash par au dessus merci.

L'absence d'oreille, ça fait chanter faux, terriblement faux et quand on chante faux chez un disquaire pour retrouver le disque d'une chanson qu'on a aimé en buvant un café...
On peut ainsi se retrouver à décrire un clip - "mais si vous savez dans le clip le chanteur est trop mignon et en plus il fait du surf" - ce qui vous vaut en retour un regard de commisération du vendeur qui vous redirige vers Colbie Caillat et Jason Mraz alors qu'en fait vous cherchiez Nada Surf (et si vous avez cliqué, il n'y pas de surfeur dans le clip de Nada Surf... parce qu'en plus j'ai le neurone qui a les fils qui se touchent).
Ou on peut passer des heures sur les forums dédiés aux séries télévisées pour retrouver le titre dont est passé un extrait dans le 168ème épisode de la 9ème saison de "tuuuut"... et croyez moi, la recherche peut parfois être longue... ma reconnaissance éternelle à ceux qui alimentent chaque jour les bases de données telle que wikipedia, vraiment.

Et c'est comme ça qu'au fil des années et avant l'arrivée du génie Shazam, j'ai enrichi mes playlists parfois avec bonheur - Cath Carroll,  Eagles of Death Metal, Caro Emerald, James Blake, Shake Shake go, Fat Freddy's Drop, We are Match, Walking for Pennies... - parfois avec moins de bonheur... Hey i just met you and this is crazy pouvant rapidement vous taper sur les nerfs quand vous l'avez en boucle dans les oreilles (ça marche aussi avec tous les tubes de l'été qui selon moi sont à classer dans l'improbable chaque année).

Depuis que Shazam, cette application merveilleuse qui écoute et recherche pour vous les titres que vous entendez en buvant votre café dans votre coffeeshop préféré ou en faisant vos courses, est entrée dans ma vie, c'en est fini des humiliations chez les disquaires.
Quoique, côté humiliation, Shazam a cet inconvénient qu'elle ne supporte pas de bruits autour de la musique et que régulièrement s'affiche le message "nous n'avons pas compris, veuillez vous rapprocher de la source"... donc si un jour vous voyez une blonde en équilibre sur un tabouret ou une chaise, essayant de façon désespérée de se rapprocher d'une enceinte, il est possible que ça soit moi... merci de votre indulgence.

Mon autre source pour enrichir ma bibliothèque de l'improbable, Soundcloud.
Plate-forme de distribution musicale collaborative, Soundcloud permet de partager mais aussi promouvoir sa musique : jeunes auteurs et producteurs bienvenus et pour les utilisateurs non compositeurs et encore moins chanteurs, l'occasion de découvrir les sons de demain :)
Dans mes coups de coeur Soundcloud : The Dimes, Ahab,  Go Wolf ou la reprise de Ain't nobody de Chaka Khan par Jasmine Thompson


Et vous ?
qu'est-ce qui tourne dans vos oreilles ? plutôt casanier ou plutôt aventureux ?
si vous aviez un titre, un groupe à partager avec moi ?

Friday, November 20, 2015

Des applis pour une nouvelle vie


Parfois, j'ai des envies de voyage au long cours, de cabane au fond des bois (bon peut-être pas trop au fond des bois quand même, je risquerai de ne pas y trouver facilement de barista sympa), de grands espaces, d'une nouvelle vie...
Il n'est pas exclu que je lise un peu trop de 'feel good' romans sur le thème du changement de vie.
Il n'est pas exclu que je regarde avec une pointe d'envie le roadtrip d'amis partis au Canada, en Inde et en Australie,
Il n'est pas exclu que j'ai atteint ma limite de vie à Paris,
mais franchement, qui n'a pas pensé au moins une fois à tout bousculer ?
Oui, mais comme tout être humain, j'ai accumulé quelques biens matériels issus de toutes mes vies et qui ont survécu à plusieurs déménagements... et ces biens là, je ne suis pas tout à fait prête à m'en séparer complètement.

Alors si demain, se présentait L'OPPORTUNITE de changer de vie, de partir, de quitter Paris, et qu'il me fallait partir vite ?
Pour la stressée de la vie que je suis, un demenagement, ça s'organise mais plus que le déménagement en lui-même c'est le point de chute qui m'importe.
Quand on déménage rapidement pour un nouveau travail, une nouvelle vie dans une nouvelle ville, on peut être amené à prendre le premier logement disponible (ou qui veut bien de nous !) et jour après jour regretter ce choix qui n'en n'était pas vraiment un.

Première astuce confiée par des amis partis en Inde, le garde meuble : avec lui, pas besoin d'encombrer le grenier et le garage de papa et maman, qui le sont déjà bien assez (sans compter qu'ils ne sont pas tout près de Paris), une solution efficace et souvent moins chère qu'on ne le craint à conditions d'avoir fait un bon tri et d'avoir bien empaqueté ses petits affaires avant de sélectionner un costockage chez des particuliers ou un garde meuble.
Information bien enregistrée : vide-dressings et vide-greniers du 11ème, préparez-vous j'arrive.


OK, mais je ne sais pas si je suis prête pour un road-trip moi, d'autant que côté budget, il y a comme un couac, un nouveau job m'irait déjà très bien... Luxembourg, Hambourg, Berlin... ou plus simplement Nancy, Metz ou Lyon... ou encore plus simplement rester à Paris mais avec un appartement plus grand et un petit balcon ou une véranda pour y installer dignement Robert (Robert , c'est mon bureau).

Deuxième astuce confiée par un ami qui a lui pas mal navigué entre Paris et Strasbourg avant de trouver l'appartement de ses rêves, utiliser l'appli et le service qui rend la vie facile...
"Je n'ai pas eu besoin qu'un déménageur se déplace car avec l'appli d'i-demenager, j'ai pris quelques photos de l'appartement et ils se sont occupés de tout..." 
De tout ?
Evaluation du volume à déménager, recherche des meilleurs prix et solutions, conseils pour se préparer et grand saut sans stress.

Et concrètement ça se passe comment ?
suivant les étapes de notre nouvelle vie, on installe les applis qui vont justement nous faciliter la vie :
costockage.fr 
et
i-demenager.com 
on se laisse guider et surtout on oublie pas de consulter le guide du démenagement.

Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions,
maintenant que cette histoire de biens matériels est réglée, occupons-nous de notre nouvelle vie :)



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