Showing posts with label Cooking. Show all posts
Showing posts with label Cooking. Show all posts

Friday, December 2, 2016

Bref, le carrot cake trouve ses origines en Europe


Les coffeeshops parisiens qu'ils m'arrivent de fréquenter avec un peu trop d'assuidité ont la fâcheuse tendance à mettre à portée de mes papilles un peu trop gourmandes leurs recettes de banana bread, cake au citron, brownie, cookie et carrot cake.
Alors quand je ne suis pas à Paris et sans coffeeshop à proximité, je n'ai d'autres choix que de me sevrer de ces gateaux qui accompagnent à merveille un café filtre ou un thé bien fort tel que le thé de Noël ou alors me mettre en cuisine avec la possibilité d'une catastrophe jamais bien loin.
Comme me retrouver dans la maison familiale a tendance à me ramener dans la cuisine - peut-être que je devrais réfléchir à la question car à Paris l'envie de cuisiner n'est pas vraiment la plus présente - et que ce matin là nous nous sommes réveillés avec -8°C dehors et l'envie d'un café bien fort avec un gateau un peu épicé pour nous réchauffer, j'ai remis mon tablier pour faire un carrot cake.

En prévision de l'inévitable réaction paternelle quant au choix d'un gateau associé à la cuisine américaine, j'ai consulté l'inépuisable source d'informations qu'est internet pour apprendre ce dont je me doutais déjà...qu'il soit revendiqué par les Suédois, les Suisses, les Allemands ou les Anglais, le carrot cake est né en Europe à la fin du Moyen-Age bien avant de s'exporter avec les migrants aux Etats-Unis. Voilà comment on évite un drame.

The Parisian coffeeshops where I use to go with, maybe, too much attendance keep on tantalize my week taste buds whith their recipes of banana bread, lemon cake, brownie, cookie and carrot cake.
So when I'm not in Paris and without coffeeshop around, I have no other choice but to wean myself of these cakes while they are a filter coffee or strong tea such as Christmas tea's best friends or go in the kitchen to bake.
As finding myself in our family home tends to bring me back in the kitchen - maybe I should think about it because in Paris the urge to cook isn't really my favorite activity - and the fact this morning we awake with -8 ° C outside in need of a strong coffee with a spicy cake to warm up, I handed my apron to make a carrot cake.

In anticipation of the inevitable negative reaction of my father to the choice of a cake associated with American cooking, I consulted the inexhaustible source of information called internet to learn what I already suspected ... Whether it's been claimed by Sweden, Switzerland, Germany or United Kingdom, Carrot cake was born in Europe at the end of the Middle Ages long before it was exported to the United States with the migrants. So no need to complain.


Un Carrot Cake en Lorraine 

les ingrédients
350g de carottes
100g de beurre mou
120g de cassonade ou de vergeoise blonde ou brune (si vous prenez de la vergeoise brune, le goût sera plus prononcé), vous pouvez remplacer par 75g de sucre de coco (j'ai diminué la proportion dans ce cas car le pouvoir sucrant et le gout sont plus présents)
3 gros oeufs à température
50 g de poudre d'amande et 50g de poudre de noisette
150g de farine
1 sachet de levure
2 cuillères à soupe de canelle, une pincée de gingembre ou de mélange d'épices pour pain d'épices
50g de cerneaux de noix

et maintenant qu'est-ce qu'on fait ?
préchauffez le four à 160°
lavez, pelez et rapez finement les carottes - si comme moi, vous devez faire avec une rape manuelle à l'ancienne, prenez garde à vos doigts - et réservez

Avec ou sans robot, vous allez vous en sortir, la meilleure preuve est que j'y suis arrivée.
Dans un grand bol, mixez le beurre mou, le sucre, la canelle, le gingembre pour obtenir la pâte la plus lisse possible.
Ajoutez les oeufs, la poudre d'amande et la poudre de noisette et mélangez de nouveau toujours en recherchant la pâte la plus lisse possible.
Ajoutez la farine, la levure et de nouveau mélangez.
Pour la dernière étape avant de verser la pâte dans un moule à cake, ajoutez les carottes rapées et les noix et mélangez à la cuillère en incorporant bien les carottes.

Beurrer un moule à cake - étape inutile si vous utilisez un moule en silicone (ma préférence) - et verser la pâte avant de mettre au four pour 1h en surveillant la cuisson dans le dernier quart d'heure, surtout si votre four est un peu capricieux.
Le carrot cake doit rester moelleux.

avec ou sans glaçage ?
si vous n'avez rien contre une petite dose de sucre (et un peu de gras aussi), vous pouvez préparer un glaçage pour votre carrot cake une fois qu'il sera bien refroidi.
comment ?
en mélangeant 50g de beurre doux en pommade (c'est à dire mou mais pas fondu), 100g de philadelphia cheese, 150g de sucre glace et au choix un zeste de citron ou deux pincées de canelle.


A carrot cake in the east of France

ingredients
350g of carrots
100g of soft butter
120g brown sugar or vergeoise blonde or brown (vergeoise is a sugar extract from beet root, if you take brown vergeoise, the taste will be more pronounced), you can replace with 75g of coconut sugar (I decreased the proportion in this case because the sweetening power and the taste are more present)
3 eggs at temperature
50 g of almond powder and 50 g of hazelnut powder
150g of flour
1 packet of baking powder
2 tablespoons cinnamon, a pinch of ginger or spice mix for gingerbread
50g of walnut kernels

and now, what to do ?
Preheat the oven to 160 °
Wash, peel and finely crack carrots - if like me you have to do this with an old school hand ramp, take care of your fingers - and keep them for a later use

With or without a kitchen robot, don't worry, it's gonna be ok and the best proof is I made it !
In a large bowl, mix the softened butter, sugar, cinnamon and ginger to obtain the smoothest paste possible.
Add the eggs, the almond powder and the hazelnut powder and mix again, always looking for the smoothest paste possible.
Add the flour, baking powder and mix again.
For the last step before pouring the paste into a cake pan, add the grated carrots and walnuts and mix with the spoon, incorporating the carrots well.

Butter a cake pan - unnecessary step if you use a silicone mold (my preference) - and pour the paste before putting it in the oven for 1 hour, watching the cooking in the last quarter, especially if your oven is a bit capricious.
The carrot cake must remain soft.

With or without icing ?
If you have nothing against a  bonus of sugar (and some fat too), you can add an icing on your carrot cake once it's well cooled.
How?
By mixing 50g of butter in ointment (ie soft but not melted), 100g of philadelphia cheese, 150g of icing sugar and optionally a lemon peel or two pinches of cinnamon.

Wednesday, November 30, 2016

Comme un potimarron grillé au four


Il y a une semaine, j'ai pris le train en direction de l'est pour prendre du recul sur ma vie à Paris et le tournant qu'elle a pris depuis 4 ans et plus particulièrement depuis 2 ans.
Quitter Paris et revenir dans ma région natale tourne dans ma tête depuis un moment mais même sans aimer Paris, ce n'est pas une ville, un mode de vie que l'on quitte si facilement... et avant de voir le ciel bleu ce matin, j'ai d'abord vu toutes les branches qui en rendaient l'accès difficile... je crois bien que j'aimerais que la vie soit aussi facile que de cuisiner un potimarron grillé au four.

A week ago, I took a train to the east of France to put my life in pause just for a while, away from Paris and try to get rid of all the bad things that came to me these past 4 years and more especially these past 2 years.
Leaving Paris and returning to my native region has been turning in my head for a while but even without loving Paris, it's not a city, a way of life that one can leave so easily ... and before seeing the blue sky this morning I first saw all tree branches that made the access difficult ... I guess I would like life to be as easy as cooking a red curry squash grilled in the oven.


Potimarron grillé au four, pour 6 personnes
1 potimarron moyen
3 cuillères à soupe d'huile d'olive fruitée (si vous n'aimez pas l'huile d'olive, une huile plus neutre convient très bien aussi)
1 pincée de fleur de sel
1 pincée de muscade ou de gingembre (selon votre goût)
quelques feuilles de laurier sauce ou de sauge ou quelques branches de thym frais quand c'est possible (selon votre goût aussi)
si vous aimez l'ail vous pouvez ajouter quelques gousses d'ail en chemise (je fais quant à moi l'impasse, je préfère mettre un peu plus de sauge et de muscade)

Préchauffez votre four à 180°
Lavez et coupez en deux le potimarron
Retirez les graines (après les avoir lavées et séchées, vous pourrez les faire griller avec quelques épices telles que le curcuma)
Taillez le potimarron en quartiers de 2cm de large sans retirer la peau
Huilez légèrement un plat allant au four et disposez les quartiers de potimarron
Arrosez le potimarron de l'huile restante, sel, épices, herbes fraîches et hop enfournez pour 30 à 45 minutes en gardant votre four à 180°
Le potimarron doit être tendre mais sans pour autant partir en purée

Grilled otimarron, for 6 persons
1 average red curry squash
3 tablespoons of fruity olive oil (if you don't like olive oil, a more neutral oil suits very well too)
1 pinch of salt flower
1 pinch nutmeg or ginger (as desired)
A few leaves of laurel or sage or some branches of fresh thyme when possible (depending on your taste too)
If you like garlic you can add a few cloves of garlic (I myself don't like that much garlic and prefer to put a little more sage and nutmeg)

Preheat your oven to 180 °
Wash and cut the red curry squash in two
Remove the seeds (after washing and dried the seeds, you can grill them with some spices such as turmeric)
Cut the red curry squash into quarters of 2cm without removing the skin
Lightly oil a baking dish and arrange the quarters of red curry squash
Sprinkle the red curry squash with remaining oil, salt, spices, fresh herbs and get it in the oven for 30 to 45 minutes keeping the temperature at 180 °
the red curry squash must be tender when you pick it up with a knife but without getting mashed

Bon appétit !

Monday, November 28, 2016

Comestible, nourrir notre réflexion autant que notre estomac


Ma première rencontre avec Anna Brones s'est faite avec un café à la main pour la signature de son livre Fika : The Art of Swedish Coffee Break dans une de mes adresses parisiennes préférées, le Café Smörgas adossé à un concept store où ma carte bancaire se perd avec régularité, la Trésorerie.
Depuis d'autres livres ont vu le jour, Paris Coffee Revolution et The Culinary Cyclist, avec toujours des textes inspirants et la recherche d'illustrations originales que ce soit en photo ou en dessin.

C'est donc sans surprise que je me suis retrouvée toujours un café à la main pour la présentation du 3ème numéro de son nouveau projet, Comestible, un journal trimestriel qui parle de notre rapport à la nourriture, de ceux qui la produisent et de l'impact de nos modes de consommation et de production sur notre vie à tous.
Loin du papier glacé et de la mise en scène trop parfaite des magazines spécialisés sur la cuisine, Comestible propose des rencontres avec celles et ceux qui re-inventent une agriculture respectueuse de l'environnement, une cuisine simple avec des produits de saison... des articles, des recettes, des illustrations pour nous inspirer au quotidien pour vivre bien, vivre mieux.
Un projet à soutenir d'autant plus qu'il se fait en auto-édition.

The first time I met Anna Brones, it was with a coffee in hand for the signature of her book "Fika: The Art of Swedish Coffee Break" in one of my favorite Parisian coffee & food place, Café Smörgas nearby a concept store where I loose my credit card with regularity, La Trésorerie.
Since then, two books were sucessfully launched, Paris Coffee Revolution and The Culinary Cyclist, with always inspiring texts and the search for original illustrations either in photo or in drawing.

No surprisingly I had a cup of coffee in my hand for the presentation of the 3rd issue of its new project, Comestible, a quarterly zine about our relationship to food, those who produce it and how the way we use food can have an impact on our lives.
Far from the glossy paper and maybe too perfect staging of food magazines, Comestible offers to meet those who made the choice to reconnect with an eco-friendly farming, simple cooking with seasonal products... posts, recipes and illustrations to get inspiration for a better and healthy living.
Comestible is a self publishing zine, I can't but only highly recommend you to get yours.


Anna Brones 
foodieunderground.com 
facebook par ici 
via instagram @foodieunderground

Parmi les recettes proposées dans cette édition d'automne de Comestible, j'ai craqué immédiatement pour celle du "Spiced Apple and Halvah Breakfast Cake" ou gateau épicé aux pommes et à l'halvah pour le petit déjeuner.
Dans les faits, ce gateau, qui se conserve très bien 1 à 2 jours si vous arrivez à le préserver des gourmands, accompagne aussi à merveille le goûter avec une tasse de café filtre ou de thé bien fort.

Among all the recipes proposed in this third edition for fall, I had a crush for "Spiced Apple and Halvah Breakfast Cake".
In facts, you can easily keep this cake one day or two, if you manage to preserve it away from greedy, and have it with a nice cup of filter coffee or a strong cup of tea.


7 recettes de saison vous attendent dans cette édition d'automne, une bonne occasion pour les frenchies comme moi de revoir leur niveau d'anglais en ouvrant leurs papilles sur de nouvelles saveurs.
7 season recipes awaiting you in this autumn edition, a good opportunity for frenchies like me to involve their english level and to open their taste buds on new flavors.

Vous pouvez commander Comestible sur son e-shop par ici ou si vous êtes à Paris, profiter d'aller boire un café ou le meilleur chocolat chaud de votre vie (cela tombe bien, la saison du chocolat chaud est ouverte) pour le trouver chez Fringe !
You can order Comestible on its e-shop here or if you are in Paris, enjoy drinking a coffee or the best hot chocolate of your life (how cool, hot chocolate season is open) to buy it at Fringe!

Fringe Coffee
106 rue de Turenne
75003 PARIS
du mardi au dimanche de 8h30 à 17h30 
M° Filles du Calvaire

Friday, August 19, 2016

Le banana bread des vacances


Cuisine et vacances en famille et/ou avec des amis sont souvent synonymes de mise en pratique de toute les recettes faciles et rapides (et nourrissantes aussi si comme moi vous avez cette grande chance d'avoir dans vos rangs des estomacs sur pattes) et quand en plus elles permettent de rattraper le trop plein de courses - comment nous ne sommes que 8 ? quand réfrigérateur et placards sont remplis pour 14 au moins - elles deviennent LES recettes que l'on retrouve avec plaisir chaque été.

Le banana bread est un gateau que j'aime retrouver dans mes coffeeshops parisiens alors avec ma nièce nous nous sommes lancées.


Les ingrédients 
250g de farine fluide à pâtisserie
160g de sucre
2 cuillères à café de levure chimique et 1 cuillère à café de bicarbonate de soude
85g de beurre
2 cuillères à soupe de lait
2 gros oeufs
1 gousse de vanille 
et bien sûr 3 à 4 bananes bien mûres 

selon votre goût, vous pouvez insérer des cerneaux de noix, un peu de canelle, un peu de thé Chaï, de la badiane... le banana bread se plie assez facilement à la personnalisation !


En cuisine !
temps de préparation : 25 minutes
temps de cuisson : 50 minutes

Préchauffez votre four à 160°
Mélangez 150g de farine avec le sucre, la levure et le bicarbonate de soude, le beurre fondu, le lait et les bananes réduites en purée pour obtenir une pâte homogène.
Ajoutez ensuite les oeufs puis incorporez les derniers 100g de farine de façon progressive pour éviter les grumeaux.
Selon votre choix, c'est le moment d'insérer les grains de vanille, les épices ou fruits secs de votre choix.
Versez la pâte dans un moule à cake - testé, le moule en silicone est très pratique pour éviter le gâteau qui accroche en cas de moule mal beurré - et placez au four pour 50 à 60 minutes.
Surveillez la cuisson, votre banana bread doit rester moelleux !

Comme ma nièce qui a assuré la réalisation de ce banana bread, j'adore ce gâteau encore tiède avec une tasse de café filtre (ou un thé de type earl grey ou montagne bleue) mais vous pouvez faire un glaçage au cream cheese pour une version plus américaine.
Il est tout aussi excellent en version toastée avec une pointe de beurre demi-sel à laisser fondre au moment de la dégustation.

Au regard de mon gène "dinde à la nanard", ce gateau est très très accessible à des pâtissiers débutants et comme le gateau au yaourt, une recette idéale à faire avec des enfants.

Si vous avez besoin d'une recette sans gluten, rendez-vous sur le site because-gus.com ou sur le joli blog rêver d'ailleurs.


Wednesday, July 27, 2016

Funky Veggie, le panyeah qui met le groove dans ta cuisine


Qui me connait connait mon rapport douloureux avec la cuisine...
Je suis très gourmande mais j'ai aussi deux mains droites et suis capable de transformer la recette la plus basique en catastrophe culinaire ; je crois que cela vient du syndrome de la dinde à la Nanard... un jour je vous expliquerai.
Pourtant quand je m'applique, je suis capable d'un résultat honorable et je me dis que je devrais quand même bien insister car il n'y a aucun doute sur le fait que cuisiner soi-même à partir d'ingrédients frais sera toujours meilleur qu'un plat industriel même s'il en existe de bons, ne soyons pas de trop mauvaise foi.

C'est donc pleine de bonnes intentions autant que de bonnes résolutions que j'ai revu ce qui rentre dans mes placards comme dans mon réfrigérateur et c'est comme cela, en plus de la magie du partage de photos sur instagram, que j'ai fait la connaissance de funkyveggie.fr


funkyveggie.fr est une jeune start-up qui propose aux parisiens la livraison hebdomadaire d'un panier complet pour réaliser une recette veggie pour 2 personnes.
Chaque semaine, une recette différente pour aiguiser les papilles avec des produits frais, bios et locaux.
Chaque semaine, un panier qui permet de réaliser une recette complète sans avoir à faire de courses et sans perte de produits.
Chaque semaine, la garantie d'un repas sain et savoureux mais aussi d'une vraie pause pour concocter soi-même son plat et ce n'est pas neutre quand on décide d'avoir une vie plus équilibrée.
Chaque semaine, l'occasion de gagner des techniques de cuisine, de découvrir et d'apprivoiser de nouveaux goûts.
Tout cela me séduit fortement, j'ai donc passé commande d'un premier panier... à moi le millet-ait une fois !


La recette du Millet-ait une fois
2 personnes
temps de préparation 25 minutes

les ingrédients pour la salade 
80 grammes de milllet (on en trouve facilement dans les magasins bio, y compris Carrefour bio !)
1 beau poivron (jaune c'est sympa pour les couleurs de la salade, mais il peut être orange ou rouge ou vert, on n'est pas sectaire)
20 grammes de coriandre (un petit bouquet) (si vous n'aimez pas le goût de la coriandre, vous pouvez opter pour un persil plat très frais)
1/4 de chou rouge
70 grammes de noix cajou (au naturel, pas grillées ni salées, ni fumées)
2 cuillères à soupe de tamari

les ingrédients pour l'assaisonnement 
30 grammes de beurre de cacahuète
1 petit morceau de gingembre frais (j'ai goûté sans car mes papilles sont sensibles au piquant du gingembre mais c'est mieux avec donc si comme moi vous craignez un peu cet ingrédient, rapez quand même une petite pointe qui sera adoucie par le beurre de cacahuète, vous ne le regretterez pas)
3 cuillères à soupe de tamari
1 cuillère à soupe de sirop d'agave
1 cuillère à soupe d'huile de sésame toasté

Inutile de lancer le chronomètre, ce n'est pas une compétition et si vous mettez plus de 25 minutes pour réaliser la recette, personne ne vous en voudra et surtout pas moi qui en ai mis 40.

Comme il faut bien commencer par quelque chose, ce sont les noix de cajou qui vont lancer la recette.
Donc prenez les noix de cajou (toutes les noix de cajou, ce n'est pas le moment de craquer et de commencer à les croquer... soyez patient, vous ne serez pas déçu) et mettez-les à tremper dans un petit bol dans lequel vous aurez versé deux cuillères à soupe de tamari (sauce de soja fermentée composée à partir de soja seul et sans autre ajout de céréales, elle est donc idéale pour ceux qui recherchent des recettes sans gluten).

Le cas du millet...
De la recette, c'est lui qui demande le plus d'attention alors qu'il est sensé cuire tout seul dans son coin...mais sur le principe de 'on ne laisse millet dans un coin", il va vous falloir le surveiller un peu durant ses 20 minutes de cuisson.
Dans une casserole, versez le millet avec deux fois son volume d'eau et faites chauffer jusqu'à ébullition.
Une pointe de sel plus tard, réduisez le feu, couvrez et laissez le millet absorber toute l'eau de cuisson à feu doux...ce qui devrait lui prendre un peu de moins de 20 minutes.
Si vous avez des plaques électriques qui ne sont plus de toute première jeunesse, le réglage de la température peut s'avérer difficile et je vous recommande de garder un oeil vraiment vigilant sur votre millet faute de quoi vous pourriez le voir se transformer en pâte gluante.
Surveillez donc votre millet et n'hésitez pas à rajouter un peu d'eau si besoin.

le retour des cajous dans la course...
Si vous avez un four, placez les noix de cajou qui ont mariné dans le tamari sur un papier de cuisson et enfournez-les pour une dizaine de minutes à 180° après avoir fait préchauffé le four.
Si vous n'avez pas de four, même opération mais avec une grande poêle et un peu de surveillance pendant 5 minutes.
Quand les noix de cajou sont délicieusement rôties et colorées... mettez-les de côté et résistez à la tentation d'en croquer une car si vous le faisiez, vous pourriez bien ne plus pouvoir vous arrêter et ce serait dommage pour l'équilibre de votre plat.

La sauce contre-attaque !
Grattez la peau du gingembre en la grattant avec une petite cuillère ou un petit couteau d'office, émincez-le très finement et réservez dans un petit bol.
Si vous craignez le piquant du gingembre, commencez par la moitié ou le tiers (vous pouvez voir sur la 2ème photo la taille du morceau livré, comme mes papilles sont sensibles, j'ai testé la recette avec le tiers et c'était juste bien pour moi... mais pas assez relevé pour le bento que j'ai partagé donc la prochaine fois j'essaierai avec la moitié).
Ajoutez les autres ingrédients de la liste 'assaisonnement' et fouettez à la fourchette pour obtenir le mélange le plus homogène possible.

La sauce est prête, assurez-vous que le millet est tranquille dans sa casserole et passez au morceau de bravoure : la découpe des salades 
Me concernant, c'est à cette étape que j'ai perdu du temps mais pas de doigt, ce qui n'est pas plus mal pour la suite.
Retirez la première feuille du chou qui est une feuille de protection souvent abîmée et un peu dure.
Rincez le chou rouge, la coriandre et le poivron et séchez-les doucement.
Retirez le coeur du chou rouge (la côte blanche un peu amère) et coupez-le en fine lamelles puis en petits morceaux (façon julienne).
Coupez la tête du poivron pour mieux l'épépiner et comme le chou rouge, coupez-le en tous petits cubes.
Ciselez la coriandre.

C'est maintenant l'heure du grand mix 
Dans un saladier, mélanger les salades puis ajoutez le millet, la sauce et 3/4 des noix de cajou et non le quart restant n'est pas à déguster seul(e) dans la cuisine mais à garder pour la décoration !
Mélangez bien, il ne reste plus qu'à présenter vos assiettes ou bols et bon appétit bien sûr (Julia Child reste dans ce corps, j'ai besoin de tes bonnes ondes pour poursuivre mes efforts).


A table !
ceci est la portion du 2ème jour car la recette est vraiment copieuse... vous pouvez retrouver ma première assiette via mon compte instagram... j'étais trop fière comme un pou d'avoir réussi la recette.



comment faire pour avoir votre panyheah chez vous ?
c'est tout simple, vous allez sur le site www.funkyveggie.fr
vous créez votre compte (facile),
vous choisissez votre créneau de livraison,
vous validez votre premier paiement (24€),
et c'est parti pour un panyeah frais et végétarien avec une nouvelle recette chaque semaine !

vous allez aimer si...
  • vous êtes débutants en cuisine et n'avez pas forcément envie d'investir dans un fonds d'épicerie important (et qui peut être vite coûteux) pour vous lancer en douceur : avec le panyeah, vous avez tout ce qu'il faut pour réaliser la recette (pas de risque d'ingrédient manquant au dernier moment)
  • vous êtes cuisinier expérimenté mais avez envie de tester de nouvelles recettes, de nouveaux goûts et surtout découvrir la cuisine veggie
  • vous avez envie de faire une pause "healthy" dans la semaine et prendre un peu de temps pour vous retrouver à deux autour d'un bon petit plat
vous pouvez ne pas aimer...
  • vous ne voulez pas un panyeah chaque semaine et le principe d'abonnement vous ennuie funkyveggie.fr a pensé à tout et vous pouvez très facilement mettre votre compte en pause et ainsi suspendre le paiement hebdomadaire pour le reprendre quand vous le souhaitez.
    j'ai expérimenté pour vous... et je confirme la facilité de la mise en suspension sans prélèvement.
    à mon retour en septembre, je pourrai facilement reprendre mon compte une semaine sur deux, solution la plus adaptée à mon rythme actuel.
  • vous êtes seul(e) et une recette pour 2 vous déprime... dites-vous que cela peut être l'occasion de partager avec un de vos voisins (la petite mamie du 1er, le musicien du 3ème...) ou de faire un bento pour un sans-abri de votre quartier (avec un peu de pain et une boisson, un sourire fera le reste)... et si vous êtes trop timide, vous aurez une lunch box healthy pour aller au bureau (au revoir le resto d'entreprise et vive le bento dans le parc, les doigts de pieds au soleil).
vous vous posez la question des contenants...
tous les contenants fournis dans le panyeah sont issus du recyclage et recyclables... vous n'avez maintenant plus de raison de résister :)

Quant à moi, le premier panyeah est très concluant, j'ai réalisé la recette sans difficulté majeure même si j'ai pris un peu plus de temps que les 25 minutes annoncées.
Le résultat est savoureux et très copieux en plus d'être très joli à présenter en assiette ou petit bol... et la présentation du plat participe à la mise en appétit !
Côté saveurs, le mélange chou rouge, poivron et coriandre est frais et se marie à merveille avec le millet et son petit goût de noisette.
Les noix de cajou rôties au tamari... comment dire? addiction terrible, je me suis léchée les doigts façon chat...pas glamour mais tant pis.
Bref, une recette que j'aurai plaisir à refaire donc mission réussie pour funkyveggie.fr, mon fonds d'épicerie commence déjà à grossir, signe que ce millet-ait une fois m'a donné envie de poursuivre mes efforts en cuisine.

Vous êtes tentés ? funkyveggie.fr vous attend avec de nouvelles recettes toutes aussi savoureuses que ce millet-ait une fois.