Sunday, July 3, 2016

Troc, Echanges de services, Freegan, et si on changeait de mode de consommation ?


Même si la place de la République parait désormais presque vide, chaque soir, le mouvement Nuit Debout se poursuit en proposant débats et tours de parole permettant à chacun de s'exprimer librement sur des sujets économiques, de société, d'urbanisme... des soirées, des nuits à refaire le monde oui et non, car pour certains orateurs refaire le monde c'est déjà leur quotidien au travers d'actions solidaires telles que celles du Carillon ou du Collectif 3 Couronnes.
Ce soir là, trois orateurs se sont succédés pour parler consommation, sur-consommation et gaspillage.
Revenant de Berlin où les initiatives sont nombreuses en matière de développement durable et de solutions anti-gaspillages, je suis restée un petit moment pour noter des initiatives et mieux comprendre le mouvement Freegan.


En juin dernier, Siga-Siga, la boutique sans argent ouverte au sein de l'ancienne gare de Reuilly, a fêté sa première année.
Une boutique sans argent c'est la mise en oeuvre d'une économie du don qui existe déjà depuis une trentaine d'années en Allemagne et aux Pays-Bas et qui repose sur un principe simple : donner ce qui ne nous sert plus mais peut encore servir à d'autres.
Ce principe simple existe bien sûr déjà au sein de la cellule familiale et parfois de la sphère amicale, l'économie du don élargit ce cercle à l'échelle du quartier ou de la ville et participe ainsi :

à une action de développement durable 
Via une boutique sans argent, les objets déposés - vêtements, accessoires, chaussures, livres, petits meubles, vaisselles, petit éléctroménager - sous forme de don sont en bon état et pourront ainsi être retirés par une personne qui en aura l'utilité sans qu'il y ait obligation de dépôt d'un article en échange... une autre façon de recycler.

à une action sociale et solidaire 
L'économie de don repose sur l'absence de transactions entre les individus ; il n'y a pas de notion d'équivalence entre les biens déposés/retirés, ce n'est pas un troc.
La démarche est avant tout bienveillante et sans jugement : on vient à la boutique sans argent parce qu'on a besoin de s'équiper et qu'on a pas ou peu de moyens, on vient à la boutique sans argent parce qu'on a décidé de revoir son rapport à la consommation notamment via le recyclage...

La Boutique Sans Argent / Siga-Siga
181 avenue Dausmenil
75012 PARIS
M° Dausmenil (lignes 6 et 8)
attention, fermeture d'été du 3 juillet au 25 août...
vous pouvez donc profiter de l'été pour faire du tri dans vos vêtements automne-hiver, accessoires et chaussures, livres, vaisselle, linge de maison... pour faire un don à la rentrée et pourquoi pas repartir avec un nouvel imper, un nouveau sac ou rien ;) 


D'autres initiatives pour recycler et échanger gratuitement ou à moindre frais

Circul'Livres
circul-livre.blogspirit.com
et une page facebook à suivre par ici 

Depuis deux ans et à l'initiative d'un Conseil de Quartier du Bel-Air dans le 12ème à Paris, Circul'Livres est un stand animé par des bénévoles aussi amateurs de bons livres que de partage.
L'objectif : apporter des livres lus que l'on a aimé et que l'on a envie de partager avec d'autres lecteurs, petits et grands, tout en faisant de la place chez soi pour en héberger de nouveaux et recommencer...
Le succès auprès des Parisiens est tel que désormais Circul'Livres est présent dans 15 arrondissements et s'étend même hors de Paris !

La Ressourcerie Créative 
laressourceriecreative.com 

Qui et comment ?
Au sein des Grands Voisins, La Ressourcerie Créative collecte vêtements, vaisselles, linge de maison, chaussures et accessoires, petit mobilier... contrôlés, réparés, ils seront ensuite proposés à la vente dans la boutique à moindre coût ou seront utilisés lors d'ateliers créatifs organisés tout au long de l'année pour apprendre à recycler et réparer.
apprendre à limiter autant que possible le fait de jeter un objet et avec déjà près de 70 tonnes de "déchets" valorisés, La Ressourcerie Créative tient bon son cap et travaille également en partenariat avec Rejoué, le jouet solidaire, ou bien encore la Petite Rockette ou De la Cave au Grenier.

Où ?
82 avenue Denfert Rochereau
75014 PARIS
M° Denfert Rochereau

La Petite Rockette
www.lapetiterockette.org

Qui et quoi ?
Comme pour toute ressourcerie, pour la Petite Rockette qui a fêté ses 10 ans, un déchet = une ressource.
A partir de collectes d'objets, vêtements, petits meubles... La Petite Rockette propose donc une boutique solidaire, un café atelier pour apprendre à réparer mais aussi s'initier ou se perfectionner au DIY mais aussi une redistribution auprès d'associations venant en aide aux personnes dans le besoin.
La Petite Rockette, c'est aussi un espace collaboratif qui propose de nombreuses activités de danse, sport, chant, jardinage, théâtre, cours de langue...

Où ?
125 rue du chemin vert
75011 PARIS
M° Père Lachaise

Peuplade
peuplade.fr

Un réseau social oui mais de quartier !
Porté par des principes d'entraide et de bienveillance, Peuplade est un réseau social qui met en lien des personnes habitant un même quartier pour échanger petits services et bons plans mais aussi proposer animations et points de rencontres pour briser la solitude et partager une meilleure vision de Paris.
Sur Peuplade, chacun est invité à se présenter en indiquant quelles compétences ou quels services il peut offrir à la communauté : rédaction, cours de langues étrangères, jardinage, réception de colis, petites réparations électriques, garde d'enfant, soutien scolaire, coiffure... il suffit ensuite de poster des messages pour matérialiser son offre mais attention tout doit rester gratuit !
Le service est proposé sous forme de don ou de troc.

C'est via Peuplade que j'ai confirmé les contacts pris lors de ma soirée Nuit Debout avec trois membres de mouvements Freegan dont deux ont participé et participent encore activement au mouvement.

Freegan, c'est quoi ?
Le freegan ou freeganisme ou gratuivorisme est un mode de vie dit alternatif qui remet en question le modèle économique en place et dénonce le gaspillage alimentaire autant que la pollution générée par nos modes de vie "industriels" et faits de sur-consommation.
Etre freegan implique donc de sortir le plus possible du circuit économique classique afin de vivre gratuitement ou par le troc à partir d'aliments et objets issus du recyclage (pour certains cela va jusqu'au logement).
Et comme je vais vite le réaliser, devenir freegan n'est pas si facile.

Partir en collecte de sa nourriture
Etre freegan, c'est se nourrir le plus possible, si ce n'est exclusivement, gratuitement et cela veut dire se nourrir à partir de récupération de déchets.
Il faut donc aller collecter sur les lieux qui produisent le plus grand nombre de déchets alimentaires et ça, ça veut dire faire les poubelles des supermarchés de son quartier et les fins de marchés.
Une démarche loin d'être évidente pour moi qui souffre déjà de voir que sans autre ressource, c'est déjà le quotidien de trop nombreux parisiens, sans-abris, migrants, travailleurs pauvres et même retraités.
Même avec une grosse restriction budgétaire depuis 1 an, passer par cette case alors qu'objectivement je peux consacrer un budget chaque semaine à mon alimentation m'est difficile même si je comprends bien que pour un "freegan" avoir ou non les moyens de se nourrir autrement n'est pas le propos, non, le propos est bien de faire en sorte de limiter la production de déchets en mettant en évidence que nombre d'aliments jetés sont en fait encore consommables.
Un de mes interlocuteurs reconnait que les premières collectes ont donné lieu au mieux à beaucoup de curiosité de la part des commerçants rencontrés et des passants, au pire de quelques insultes.
Même si le glanage et la collecte de fin de marché et de poubelles de gms commencent à devenir "habituels", cela surprend et interroge.
Quand la situation le permet, Antoine, membre des Gars'pilleurs et un des 3 freegan rencontrés, explique sa démarche en insistant sur le fait que ce qu'il ne peut consommer de sa collecte est redistribué à ceux qui en font la demande via son réseau, sa "peuplade" de Ménilmontant, ou à des sans-abris de son quartier pour lesquels il prend soin de préparer des barquettes-repas.
Etre freegan c'est aussi être solidaire.

Changer son rapport à l'alimentation
Je ne vais pas mettre dans ce post de photos de mon panier freegan, tout le monde a déjà vu l'allure d'une carotte qui a bien vécu, d'une tomate laissée dans son coin ou d'un melon qui a connu des jours meilleurs.
Mon défi est de composer déjeuner et dîner à partir de ce panier et je dois dire que la tâche est lourde à mesure que j'observe légumes et fruits qui ne ressemblent en rien à ceux que j'aurais choisi chez un primeur, sur mon marché de quartier ou même en gms.
Pour cette première expérience et pour moi qui apprécie légumes et fruits crus et si cuits, encore croquants, je dois accepter qu'il me sera nécessaire de tout transformer me donnant ainsi une première leçon : pour être freegan, avoir envie de cuisiner est indispensable.
Devant mon air dépité, Holly, australienne venue passer 2 ans en Europe, m'aide un peu afin que je ne fasse pas un tri trop drastique dans mon panier... il faut que j'apprenne à goûter même si à la découpe du melon, mon estomac se rebelle franchement. Tout comme je dois apprendre à multiplier les recettes et les assaisonnements (soupe, gratin, ragout, poêlées...), je dois apprendre à repérer les aliments qui ne sont effectivement plus bons à la consommation autrement que par le seul regard qui relié à mon cerveau me crie "tu ne vas pas manger ce truc qui sort d'une poubelle".
Une fois goûté et trié, il reste un peu moins de la moitié du panier qui soit vraiment utilisable. Ce n'est pas une mauvaise surprise pour Holly qui estime que c'est le jeu et place les fruits et légumes que nous avons rejetés dans un bac pour les déposer au compost du jardin partagé de son quartier parce que non vraiment, rien ne se perd.
Avec ce qui nous reste, le déjeuner se composera de légumes rôtis (carottes anciennes, pomme de terre, navets, panais, brocoli, oignon) au thym avec une pointe de vinaigre balsamique, le dîner lui se composera d'une tarte tomates et oignons avec une pâte brisée faite avec ce que j'ai en fond d'épicerie, lequel fond est jugé trop restreint par Holly qui insiste pour que j'investisse dans plus d'aromates et condiments...déjà que je n'avais pas de sel...

Est-ce que je suis prête à intégrer le mouvement ?
Objectivement la partie collecte me reste difficilement envisageable, je peux plus facilement envisager la composition de menus à partir d'un troc de panier, comme je l'ai fait aujourd'hui avec Mathilde, initiée au freegan par son compagnon et membre active de collecte pour Nuit Debout, mais de façon occasionnelle car le temps à consacrer en cuisine n'est pas neutre pour moi qui ne suis pas très bonne cuisinière (et c'est là un euphémisme).
L'expérience me donne néanmoins beaucoup à réfléchir sur ce qui rentre et sort de mon réfrigérateur et de mes placards pour aller parfois directement à la poubelle pour avoir été laissé dans un coin ;)
Sans adhérer complétement au mouvement freegan, il est possible de s'en inspirer pour revoir sa liste de courses, acheter en plus petites quantités, prévoir des menus sur la semaine...et limiter voir éliminer sa participation au gaspillage alimentaire.

Last but not least, même sans être prêt à passer du côté freegan de la force, il est possible de soutenir ceux qui sont parmi les fers de lance du mouvement à Paris : Freegan Pony, le restaurant qui réalise des prouesses culinaires à partir des invendus de Rungis.

Installé en résidence dans des locaux inoccupés dans le 19ème, place André Baron, le Freegan Pony est la première cantine collaborative d'Europe qui a proposé tout au long de l'année et chaque jour avec une équipe de jeunes chefs un menu intégralement composé à partir des fruits et légumes invendus du marché de Rungis.
Chaque jour un vrai défi autant culinaire que technique pour assurer le service dans de bonnes conditions à des clients toujours plus nombreux.
Chaque jour l'occasion pour l'équipe fondatrice du Freegan Pony d'alerter sur le niveau alarmant du gaspillage alimentaire et la gravité de ses conséquences sur notre environnement.
Chaque jour de nouveaux clients convaincus d'oeuvrer chacun selon ses moyens et convictions pour participer à la réduction du gaspillage alimentaire et participer à un élan solidaire.

Freeganpony.com
une page facebook par ici pour suivre l'actualité de l'équipe
et surtout alors qu'un accord a été signé avec la Mairie de Paris pour poursuivre la résidence, la page de soutien aux travaux de rénovation du Freegan pony via la plateforme de financement participatif KissKiss BankBank
kisskissbankbank.com/le-freegan-pony-fait-ses-travaux

19 jours pour collecter 40 000€, c'est un peu fou mais c'est réalisable et indispensable !

pour en savoir plus sur le mouvement freegan, nouveaux modes de consommation ou modes de vie, quelques sites :
freegan.fr
les garspilleurs.com
wedemain.fr

un documentaire Dive! réalisé par Jeremy Seifert 
Je serai tentée de clore ce très long post par I believe I can fly remixée par mes soins mais il pleut déjà assez sur Paris et nous avons tous besoin de soleil... alors je me contenterai de vous remercier d'être arrivé jusque là.
Si vous avez envie de partager vos expériences de recyclage, troc, bon plan, action solidaire ou freegan ou tout ça en même temps en commentaire, n'hésitez pas !

Tuesday, June 28, 2016

Bienvenue à la ferme avec Les 2 Vaches


Mes premiers souvenirs du BIO sont d'abord des expérience familiales plus ou moins réussies de "je cultive moi-même mes légumes", "je mange des fruits et légumes moches parce qu'ils n'ont pas été traités", "je recycle"; "je fais mes yaourts" etc, à un moment où j'étais plus intéressée par le déhanché de Dave Gahan de Depeche Mode et le tee shirt crop top de Madonna que bien sûr je n'aurais jamais pu porter dans mon école privée ; bref autant dire que cela me passait largement au-dessus de la tête.
Il y avait dans ces expériences un prolongement du mouvement hyppie et des années 70 avec le retour à la terre (dois-je préciser qu'avant de s'installer au Mont Faron, ma tante était partie dans une communauté quelque part dans l'arrière pays varois) qui ne collaient pas avec la folie des années 80 et le début des années 90.
Est-ce trop de décalage dans les modes de vie ou les cultures de chacun ? je ne sais pas, mais ce qui est sûr c'est que pendant que le mouvement BIO - et j'y associe le développement durable dans la construction, l'achat éthique, l'agriculture raisonnée ou bio, le recyclage... - végétait en France avec des adeptes qui passaient au mieux pour des originaux, dans d'autres pays européens, tel l'Allemagne, cela devenait un mouvement de fond avec une éducation et des valeurs transmises dès le plus jeune âge.

Partagée entre les deux, j'ai longtemps essayé d'adopter des gestes dignes de mon héritage tout en cédant régulièrement aux sirènes du marketing de la nouveauté et de la consommation... et comme pour me sauver, la nouveauté est de plus en plus bio, vegan, eco-friendly, locavore, éthique, durable, bref le mouvement BIO est en marche.
Cela tombe bien car l'âge aidant, je m'intéresse, comme de plus en plus de Français, à ce que contient aussi bien mon dressing que mon assiette ; c'est dans cette démarche que le réseau collaboratif mes bonnes copines m'a proposé d'aller rencontrer Les 2 Vaches dans la ferme d'un de ses producteurs laitiers partenaires en Normandie.
Les yaourts et desserts lactés (cette cremeuuuuh au chocolat !) des 2 Vaches étant en bonne place dans mon réfrigérateur (merci mon Monoprix de quartier de si bien référencer la marque), j'ai préparé mon sac sans hésiter et direction la Normandie et la ferme d'Eric Lepage pour découvrir qui se cache derrière les 2 Vaches !


Mais avant d'entrer dans la ferme, connaissez-vous Les 2 Vaches ?
Les 2 Vaches est une marque de la société Stonyfield, filiale bio du groupe Danone, et là je vous vois blémir...mais quoi ? comment ? du vrai et authentique bio au sein d'un mega groupe industriel implanté partout dans le monde ?
Revenons à la source, Stonyfield farm avec ses fondateurs Gary Hirshberg et Samuel Kaymen, tous deux militants pour la défense de l'environnement, créateurs d'une école sur les principes de l'agriculture biologique avant d'être les créateurs d'une fabrique de yaourts dits "avec une conscience" car respectueux de l'environnement mais aussi des conditions de fabrication tant pour les hommes (bien-être au travail) que pour les animaux (bien-être animal).
Après des débuts difficiles, Stonyfield farm a rencontré le succès et s'est développé pour devenir le n°1 du yaourt biologique aux Etats-Unis.
La rencontre entre Stonyfield farm et le groupe Danone en 2001, ce n'est pas l'histoire d'un gros méchant groupe qui veut racheter le gentil bio pour redorer son blason et de se doter d'une bonne conscience mais bien l'histoire d'un grand groupe industriel qui a décidé de s'inspirer d'une entreprise authentiquement et résolument bio pour changer progressivement mais en profondeur ses méthodes de production pour être un acteur actif du respect de l'environnement en commençant avec la création en septembre 2006 d'une première structure, Les 2 Vaches.

Maintenant que vous en savez un peu plus, il est temps de rencontrer Les 2 Vaches en vrai, bienvenue à la ferme !


L'usine de production des 2 Vaches - une usine centenaire certifiée bio - se trouve à Molay-Littry dans le Calvados, au coeur du pays normand où se trouvent également les producteurs laitiers qui travaillent avec la marque.
Mais plus que des fournisseurs de lait, les producteurs qui travaillent avec Les 2 Vaches sont de véritables partenaires qui travaillent ensemble pour développer des compétences, faire perdurer et partager les savoir-faire issus de leur expérience sur le terrain, mobiliser tous les acteurs de la filière du lait pour que chacun vive bien de son activité tout en préservant l'environnement.

Pour ce séjour au pays des 2 Vaches avec mes bonnes copines, nous avons été accueillies à la ferme d'Eric Lepage.
2ème génération sur la ferme, Eric Lepage a très vite décidé de reprendre l'exploitation en agriculture bio par conviction mais aussi parce qu'il y voyait une façon de mieux travailler.
Dans sa ferme, le principe c'est 1 vache 1 hectare... donc 90 hectares de ferme = 90 vaches qui sont chouchoutées par Eric et son employé : brosse de massage, soin des sabots et nourriture produite sur place.
Grains et fourrages sont effectivement cultivés à la ferme en agriculture bio et sur le principe d'alternance des cultures.
Un lait certifié bio qui est collecté par Les 2 Vaches pour être transformé à Molay-Littry avant d'arriver dans nos maisons via un réseau de distributeurs, petites et grandes surfaces.
Un lait certifié bio qui est issu d'une vraie collaboration entre producteurs et marque avec des points de rencontre très réguliers, des projets menés en commun sur le bien-être animal mais aussi l'amélioration des conditions de production et donc de travail pour les hommes.

Un séjour dans les coulisses qui confirme qu'on peut être un industriel et oeuvrer au quotidien dans le respect de l'environnement. 


Je dois avouer que malgré une journée presque entière de pluie, rentrer à Paris n'a pas été si facile, la campagne normande est séduisante, bon peut-être pas autant que mes terres de l'est lointain mais quand même.

Pour suivre les aventures bio des 2 Vaches en Normandie et sur les routes de France...
  • un compte instagram et twitter @les2vaches
  • une page facebook en cliquant ici 
  • et bien sûr le site les2vaches.com où vous trouverez de nombreuses informations sur la vie des 2 Vaches, leur philosophie et leur combat, des jeux et des concours, de belles rencontres avec des producteurs laitiers, des recettes gourmandes à composer avec les délicieux yaourts et puis si vous vous posez des questions sur l'origine des produits ou les conditions de production, trouver des réponses :) 
Si vous êtes parisiens ou à l'occasion d'un séjour si vous ne l'êtes pas, pensez à faire une pause au resto des 2 Vaches !
Au menu du bio, du local, du bon et du gourmand cuisiné sur place avec bien sûr les produits laitiers emblématiques des 2 Vaches à l'honneur.
2 salles pour un déjeuner rapide, une pause petit déjeuner avant de partir à l'attaque des grands boulevards ou une pause goûter quand arpenter les grands boulevards vous aura bien fatigués.
Une cantine qui s'adopte très vite : le menu change chaque semaine en fonction des saisons et des produits frais du marché, des prix serrés et une équipe sympathique.

Aux 2 Vaches, le resto
les2vaches.com/aux-2-vaches  
17bis boulevard Haussmann
75009 PARIS
M° Chaussée d'Antin-Lafayette
du lundi au vendredi de 9h30 à 18h
le samedi de 11h à 18h

Enfin si comme les 2 Vaches, vous êtes une bonne copine, rejoignez le réseau collaboratif qui rend la vie plus belle, mesbonnescopines.com 
En tant que jeune entrepreneuse, free-lance ou particulier, le réseau permet d'échanger des coups de pouce, conseils et bons plans pour s'entraider.
D'ailleurs ce séjour en Normandie a été l'occasion de découvrir l'univers vintage et poétique de Cécile aka @LaQuinta qui crée des objets de décoration personnalisés pour la maison : amoureux du liberty et des jolis coussins, collectionneurs de pochettes et de cartes postales, ce site est fait pour vous :
laquinta.bigcartel.com 
et sur instagram @laquinta


Merci à mes bonnes copines, à léquipe des 2 Vaches et à Eric Lepage pour leur accueil, le temps consacré et leur patience :)


Monday, June 27, 2016

Le jardin Villemin, un jardin de campagne entre gare et canal


Même si cela ne remplace pas un week-end hors de Paris, les parcs et squares parisiens offrent des pauses au vert et loin de l'agitation de la capitale.
Certains plus que d'autres parviennent à vous extraire complètement de la ville et rendent plus réelle que jamais l'expression de "la campagne à Paris".
C'est le cas du Jardin Villemin situé entre la gare de l'Est et le canal St Martin.

Even if it doesn't replace a weekend out of Paris, Parisian parks and squares offer sweet and green breaks away from the capital's bustle.
Some more than others reach to extract yourself completely out of the city and make it more real than ever the expression "like campaign in Paris"
This is the case of the Jardin Villemin located between the Gare de l'Est and the Canal St Martin.



Sur 2 hectares de l'ancien hôpital militaire Villemin, aménagé dans le Couvent des Récollets pour accueillir les soldats blessés revenant du front pendant la guerre de 1870, le jardin Villemin, créé en 1977, est découpé en différents espaces desservis par deux allées principales qui dessinent les signes du ying et du yang.

La dépendance utilisée comme local technique pour les jardiniers et sa mare donnent à l'entrée du jardin l'impression d'arriver dans une maison de campagne... impression que ne dément pas le jardin partagé qui s'ouvre sur le quai de Jemmapes.

on the 2 hectares of former Villemin Military Hospital, located in the Convent of the Recollects to accommodate the wounded soldiers returning from the front during the War of 1870, the Jardin Villemin, created in 1977, is divided into different areas served by two main paths that draw the signs of the ying and the yang.

Dependence used as technical room for gardeners and it's pond give to the garden entrance the feeling you're entering in a country house ... impression which isn't deny by the lovely shared garden that opens onto the Jemmapes's dock.


Le Jardin Villemin et Le jardin partagé Ville Mains 
14 rue des Récollets
75010 PARIS
M° Gare de l'est ou République
entrée également possible par le quai de Jemmapes

si vous avez oubliez de préparer un picnic pour vous installer au bord du canal ou sur la pelouse du jardin Villemin près du kiosque à musique, l'adresse qu'il vous faut est juste en dessous :

Café A - Maison de l'architecture
cafea.fr 
148 rue du faubourg St Martin
75010 PARIS
M° Gare de l'est
au sein de l'ancien couvent des Récollets, un lieu d'échanges culturels, expositions et formations sur l'architecture mais aussi une résidence d'artistes et avec le Café A un café, restaurant et bar très prisés dès les beaux jours pour sa terrasse qui rappelle un jardin de campagne.