Sunday, August 26, 2012

Dream in blue...


Parfois, le dimanche, un coup de blues survient...
Bien que particulièrement peuplé, Paris me semble vide et j'appréhende le lundi matin alors qu'il n'est pas même 14h et que nous sommes dimanche... c'est la lose, le summum du pathétique, le moment où j'écoute des vieux standards en regardant ou en lisant des bluettes...

cliquez juste ou et laissez vous bercer...

Oui mais il fait un soleil magnifique, même s'il ne fait pas très chaud, alors j'embarque mon dernier polar "une fibre meurtrière" de Kylie Fitzpatrick (dont je reparlerai bientôt !) et je file bouquiner en terrasse... pas à moi la terrasse...  je n'ai pas toujours pas gagné à l'Euromillions... d'ailleurs je songe à m'expatrier en Angleterre... la densité de gagnants y est la plus forte d'Europe... paraît-il...


 
 et "Bikini so Tiny" sur mes ongles, un dimanche à Paris, ça donne :


je ne vais pas mentir, la couleur est jolie et je me sens encore un peu en vacances, mais je suis perplexe quant à une utilisation régulière de ce genre de coloris et vais reprendre très vite le chemin de mes rouge, corail et autre tons de rose plus classiques, certes, mais surtout plus faciles à assumer dans les rendez-vous professionnels qui m'attendent !

et sinon si vous n'avez pas cliqué sur "là" en début de post, vous avez raté Rhapsody in Blue de George Gershwin ou Arthur's theme de Christopher Cross... quoi ? vous ne pensiez pas que j'avais associé Dream in Blue, l'incroyablement incroyable duo Sophie Marceau/François Valéry ? si ?
oh mince...
bon bin, je me rattrape si vous cliquez juste ici  ... enjoy ^_^
cela aurait été dommage de s'en passer non ?

Saturday, August 25, 2012

work smarter not harder...


Il y a quelques temps, mon blog a fait l'objet d'une communication non voulue de ma part dans ma vie professionnelle... on pourrait appeler ça un 'outing forcé' bien que je sois obligée de reconnaître qu'un peu de ma part sombre avait envie que ce que je vivais alors sorte, soit public.
Bref, c'est sorti et j'ai eu du mal à reprendre mes billets, cherchant ce que je pouvais y écrire qui ne soit plus si personnel... peine perdue car si j'ai ouvert ce blog c'était bien pour parler de ce qui occupe une grande partie de ma vie : mon rapport à mon travail, mon rapport à Big, mon rapport à moi-même... et le besoin de trouver le chemin pour que tout cela forme une vie heureuse.

Big n'est pas - loin s'en faut - une affaire classée, même si cela fait son chemin.
Je retiens de différents échanges et conseils que pour que cette 'affaire' se classe plus facilement, il est nécessaire que j'occupe mon esprit ailleurs et, comme j'ai vraiment de la chance, mon environnement professionnel est en zone de fortes turbulences.
mon stress naturel est à la fête,
mon estomac redécouvre que le lait froid peut être son ami pour calmer les montées d'ulcère,
mes oreilles ne se lassent pas d'écouter ça et ça ... think positive...

Je l'ai déjà dit, mon domaine professionnel c'est la relation client.

Travailler en service client, c'est être à la recherche permanente d'un équilibre entre l'empathie avec le client qui vous contacte et les nécessités de rentabilité et de productivité dont a besoin votre entreprise pour vivre...
Difficile de rencontrer un service client heureux quand on sait ce qui ce cache derrière :  pression sur les temps de communication, pression sur les ventes, pression sur la productivité (j'ai déjà expérimenté le ratio objectif de 22 e-mails traités par heure et je peux vous assurer que ce n'est pas une partie de plaisir même avec les meilleurs logiciels de CRM*), clients insultants (avec haut niveau sonore associé... quoique je ne sache pas déterminer ce qui est pire entre entendre 'à chaud' une insulte ou à la lire 'à froid' dans un e-mail), niveau de salaires faibles à stagnants, effort de formation limité (cela coûte en temps donc en productivité donc en argent... la boucle est bouclée)...

Les paramètres...
Le service client est un gouffre financier... nécessaire, certes, mais un gouffre quand même et les entreprises peinent à investir sur leur capital humain préférant investir sur le capital technologie... histoire de rendre le capital humain plus productif (ROI* oblige) mais pas plus professionnel... frustration et incompréhension au rendez-vous dans les relations managériales.
Le client est Roi, que cela me convienne ou non... c'est un fait... sans lui, l'entreprise ne peut pas vivre et même si je persiste à penser que cela ne devrait pas lui donner le droit de m'insulter, notre relation est vouée au jeu de maître et serviteur, dominant et dominé, donneur d'ordre et exécutant...
L'intérêt du client doit primer (question de satisfaction et de fidélisation) mais la marge bénéficiaire de l'entreprise aussi (sinon comment vivre ?)

La solution ?
prendre la fuite... j'y ai pensé, j'y pense encore... mais à ce jour, je dois reconnaître que le service client, je n'ai jamais fait que cela
alors travailler autrement...


dans les prochaines semaines, je vais donc...
reprendre le chemin de l'APEC pour mon bilan de compétences,
me remettre la tête dans les chiffres et les analyses pour trouver un équilibre entre les attentes des clients et les besoins de l'entreprise,
négocier un accord de paix avec mon stress et mon ulcère,
retrouver le plaisir de travailler et d'être manager...
pour pouvoir tourner une nouvelle page...

et vous ? où en êtes-vous de votre rapport au travail ?


* CRM ou Customer Relationship Management... ou Gestion de la Relation Client in french dans le texte ;)
* ROI ou Return on Investment ou Retour sur investissement toujours in french dans le texte...


et si vous cliquez juste ici ... vous écouterez un clin d'oeil à mes jeunes années
let's play...
Master and servant...

Thursday, August 23, 2012

world in my eyes...



Bien que Big persiste à prendre une place prépondérante dans ma tête et dans ma vie, je reste sur mes bonnes résolutions de ne plus lui laisser autant de place.
J'ai enfin admis que nous n'avons pas d'avenir ou tout au moins que si nous en avons un, je suis la seule de nous deux à le voir... ce qui voue donc à l'échec toute relation même amicale.
Je le déplore fortement.
Je ne suis pas très heureuse... et même je crois pouvoir dire que j'en suis assez malheureuse.
A quelques courtes semaines d'un nouvel (et douloureux) anniversaire, il est temps que je me remette en selle, que j'explore le marché de l'amour, que je regarde d'un oeil bienveillant voir envieux la gent masculine...
bref, il est temps que je laisse, vraiment, Big derrière moi, au rayon des jolis souvenirs.


Certes mes premières tentatives pour sortir Big de ma vie ont été des échecs et je dois bien admettre :
que l'art de la séduction est loin, très loin, d'être un art que je maîtrise,
que les sites internet de style 'homme pansement' et autre 'adopte un mec' ne sont peut-être pas la bonne solution pour moi...
et c'est dans un épais brouillard sentimental que j'ai revu David, échec cuisant d'une précédente tentative de mise aux oubliettes de Big.
un quai de gare...
un café...
et le voilà qui revoit "the world in your eyes" ...
je ne m'étendrai pas sur la suite...
s'il y a eu échec une première fois,
il y avait de bonnes raisons à cela... et malheureusement, il y a de bonnes raisons qui ne s'effacent pas, même avec le temps.

Je ne sais pas quel monde David a cru voir dans mes yeux...
mais si vous cliquez ici alors cela devrait ressembler un peu à ça en images comme en son ;)
sur la photo de droite, c'est moi à 2 ans...
surnom : le lémurien
et, déjà, un vide assez abyssal dans le regard...

Nous avons pris chacun un train,
à destination de la même région,
mais pas de la même ville,
deux tgv qui ont quitté Paris sur des voies parallèles,
si nous avions été dans un film, cela aurait pu avoir un effet tragique ou comique, c'est selon.
in the real life, c'était surtout pathétique.




De retour à Paris, je regarde des films pour poulettes, comédies romantiques américaines ou françaises dans lesquelles la ou les héroïnes rencontrent leur prince charmant par hasard tout en lisant des livres aussi déprimants que drôles tel Betty et ses filles de Cathleen Shine.
Betty et ses filles ou les errances et déserrances de Betty, quittée à 75 ans par son mari après 50 ans de mariage et de ses deux filles Annie et Miranda dont les caractères opposés se retrouvent un point commun, les échecs sentimentaux.
Un roman caustique autant que mélancolique.

Peut-être que je ne suis pas aussi prête que je le voudrais ?