Thursday, August 23, 2012

world in my eyes...



Bien que Big persiste à prendre une place prépondérante dans ma tête et dans ma vie, je reste sur mes bonnes résolutions de ne plus lui laisser autant de place.
J'ai enfin admis que nous n'avons pas d'avenir ou tout au moins que si nous en avons un, je suis la seule de nous deux à le voir... ce qui voue donc à l'échec toute relation même amicale.
Je le déplore fortement.
Je ne suis pas très heureuse... et même je crois pouvoir dire que j'en suis assez malheureuse.
A quelques courtes semaines d'un nouvel (et douloureux) anniversaire, il est temps que je me remette en selle, que j'explore le marché de l'amour, que je regarde d'un oeil bienveillant voir envieux la gent masculine...
bref, il est temps que je laisse, vraiment, Big derrière moi, au rayon des jolis souvenirs.


Certes mes premières tentatives pour sortir Big de ma vie ont été des échecs et je dois bien admettre :
que l'art de la séduction est loin, très loin, d'être un art que je maîtrise,
que les sites internet de style 'homme pansement' et autre 'adopte un mec' ne sont peut-être pas la bonne solution pour moi...
et c'est dans un épais brouillard sentimental que j'ai revu David, échec cuisant d'une précédente tentative de mise aux oubliettes de Big.
un quai de gare...
un café...
et le voilà qui revoit "the world in your eyes" ...
je ne m'étendrai pas sur la suite...
s'il y a eu échec une première fois,
il y avait de bonnes raisons à cela... et malheureusement, il y a de bonnes raisons qui ne s'effacent pas, même avec le temps.

Je ne sais pas quel monde David a cru voir dans mes yeux...
mais si vous cliquez ici alors cela devrait ressembler un peu à ça en images comme en son ;)
sur la photo de droite, c'est moi à 2 ans...
surnom : le lémurien
et, déjà, un vide assez abyssal dans le regard...

Nous avons pris chacun un train,
à destination de la même région,
mais pas de la même ville,
deux tgv qui ont quitté Paris sur des voies parallèles,
si nous avions été dans un film, cela aurait pu avoir un effet tragique ou comique, c'est selon.
in the real life, c'était surtout pathétique.




De retour à Paris, je regarde des films pour poulettes, comédies romantiques américaines ou françaises dans lesquelles la ou les héroïnes rencontrent leur prince charmant par hasard tout en lisant des livres aussi déprimants que drôles tel Betty et ses filles de Cathleen Shine.
Betty et ses filles ou les errances et déserrances de Betty, quittée à 75 ans par son mari après 50 ans de mariage et de ses deux filles Annie et Miranda dont les caractères opposés se retrouvent un point commun, les échecs sentimentaux.
Un roman caustique autant que mélancolique.

Peut-être que je ne suis pas aussi prête que je le voudrais ?


Sunday, August 19, 2012

andrew barton, la rentrée et moi

Longtemps, très longtemps, la rentrée était, en plus d'être source d'angoisses terribles et d'un stress incommensurable, synonyme de nouvelle tenue vestimentaire et coupe de cheveux.
Au fil des ans, c'est aussi devenu...
un comparatif de bronzage,
une succession de séances photos,
des papotages et des gloussements sur le thème "alors t'as rencontré quelqu'un ?" (sous-entendu à l'intention de ma petite personne "ça y est tu vas enfin larguer MrBig ?")
mais reste une constante...
qu'est-ce que je vais mettre ?
et comment réparer la tignasse qui me tient lieu de chevelure ?
car la blondeur (surtout quand au fil des ans - merci messieurs les cheveux blancs - elle est coloration) et les cheveux fins n'aiment pas les vacances... décoloration extrême, sécheresse façon paille... et ce malgré les masques, malgré les huiles solaires spécial cheveux.
si le soleil n'est pas tout à fait le best friend de ma peau, il n'est pas celui de mes cheveux non plus.

et me voilà, à la veille de reprendre ma place dans l'open-space,
le ventre noué par l'angoisse (à moins que ce ne soit la sur-consommation de pastèque, de melon et de thé glacé... merci la canicule),
le compte bancaire en berne (c'est la crise...),
mais la bonne résolution d'afficher une mine heureuse demain dès 8h (méthode Coué).

la situation semblait critique mais...
mon ami Monoprix m'a une fois de plus sauvée de la déprime en s'associant au coiffeur anglais Andrew Barton
Andrew Barton, c'est un coiffeur star qui parcoure la planète pour sublimer les cheveux de happy fews et dans sa grande bonté, en plus d'avoir ouvert un salon à Covent Garden, a décidé de créer des gammes de soins destinées aux cheveux des moins happy fews dont je fais partie :)

et me voilà dans les rayons délicieusement climatisés de mon Monoprix adoré (un jour j'écrirai une ode à Monoprix et en particulier MON Monoprix Voltaire) pour succomber aux parfums exotiques des nouveautés estampillées sans paraben de Mister Barton.

Pour 11 euros, me voilà l'heureuse détentrice d'un shampooing "fleurs de la passion et ylang ylang" et masque réparateur "jojoba et fleurs de lotus".
Une somme raisonnable - sachant que mon Monoprix m'offre 20% de réduction avec sa carte (gratuite la carte, je précise pour celles qui ne l'auraient pas) - pour des contenants confortables de 400ml pour le shampooing et 300ml pour le masque.
Bien sûr il est trop tôt pour vous dire si les soins sont efficaces sur des cheveux secs et fragiles, 
mais...
la salle de bain se sent comme si elle était à Bali, 
et je suis zen...
prête pour une soirée télé tranquille, 
mes cheveux délicatement parfumés et légèrement crissants (signe que le masque leur a fait du bien... quand même)
réveil programmé...
Öooooom :)



Saturday, August 18, 2012

atmosphère, atmosphère...

une atmosphère chargée de chaleur en ce samedi où les parisiens commencent à reprendre possession de leur ville...
et alors que le message d'alerte canicule s'inscrit régulièrement sur nos écrans de télévision et sur les panneaux d'affichage de la mairie, je recherche moi aussi un peu de fraîcheur... et de la gare de l'est, mes pas me conduisent aux abords du canal St Martin, entre Belleville et République...

atmosphère, atmosphère...

j'aime l'atmosphère qui règne le long des quais...
l'eau verte...
les marronniers...
les petits squares qui ponctuent la balade...
le passage des bateaux qui remontent le canal et passent les écluses à grands remous...





reposer un instant les pieds gonflés par la chaleur... je déconseille cependant l'eau du canal... verte et sombre... car malheureusement très encombrée de détritus sur le bord des quais... ce qui n'empêche pas un délicat space invader de s'y mirer et de montrer le chemin pour reprendre la balade...


balade qui me conduit droit vers l'enfer des boutiques Antoine & Lili... pour qui l'enfer est pavé de bonnes et jolies intentions pour habiller la famille comme décorer sa maison...


et puis finalement céder...  et s'installer à la terrasse de l'Hotel du Nord pour un perrier citron rafraîchi juste ce qu'il faut et accompagné de feuilles de menthe...
pour une soirée très rive droite... réserver une table le soir :)
http://www.hoteldunord.org/french.html


la chaleur reste écrasante, de république à charonne, je vais opter pour le métro ;)