Tuesday, December 6, 2016

Frozen land


Hey Love can't you ear me calling... l'avantage de me retrouver dans le brouillard givrant de début décembre dans ma région natale, c'est que personne ne risque d'entendre que je chante terriblement faux : pas ou peu de promeneurs ou de sportifs en mal de running et de toute façon l'épaisseur du brouillard avale tous les bruits.
Donc ce matin, à part une corneille, personne pour me faire concurrence et j'ai pu m'époumoner pour oublier que le running et moi, ce n'est pas encore une histoire magique et que mon neurone se désespère de trouver la paix.
La magie,
c'est entendre les feuilles qui craquent à chaque pas,
c'est chercher les dernières touches de couleur de l'automne au milieu du givre,
c'est regarder les branches d'arbres se couvrir d'une multitudes d'attrapes-rêves formés par le givre, aussi délicats qu'éphémères,
c'est sentir la morsure du froid sur le chemin du retour en sachant qu'une tasse de thé fumant ou de café filtre vous attendra.

Hey Love can't you ear me calling... what's really positive in the frosty fog at the beginning of December in my homeland is that nobody is likely to hear that I sing atrociously dissonantly : no walker or athlete seeking a running partner and anyway if there was the fog's thickness swallows all noises.
So this morning, apart from a crow, nobody to compete with me and I could sing out loud to forget that running and me isn't yet a magical story and that my brain keeps on running wild awaiting to find peace.
Magic,
Is to hear the leaves that crack at each step,
is to look for the last touches of fall colors in the middle of the frost,
is to watch the branches of trees cover themselves with a multitude of dream catchers created by frost, as delicate as ephemeral,
is feeling the bite of cold on the way home knowing that a cup of strong tea or filter coffee will be waiting for you.


dans mes oreilles, Islands de Bear's Den
dans ma tasse de thé, le Chaï Impérial du Palais des thés


Friday, December 2, 2016

Bref, le carrot cake trouve ses origines en Europe


Les coffeeshops parisiens qu'ils m'arrivent de fréquenter avec un peu trop d'assuidité ont la fâcheuse tendance à mettre à portée de mes papilles un peu trop gourmandes leurs recettes de banana bread, cake au citron, brownie, cookie et carrot cake.
Alors quand je ne suis pas à Paris et sans coffeeshop à proximité, je n'ai d'autres choix que de me sevrer de ces gateaux qui accompagnent à merveille un café filtre ou un thé bien fort tel que le thé de Noël ou alors me mettre en cuisine avec la possibilité d'une catastrophe jamais bien loin.
Comme me retrouver dans la maison familiale a tendance à me ramener dans la cuisine - peut-être que je devrais réfléchir à la question car à Paris l'envie de cuisiner n'est pas vraiment la plus présente - et que ce matin là nous nous sommes réveillés avec -8°C dehors et l'envie d'un café bien fort avec un gateau un peu épicé pour nous réchauffer, j'ai remis mon tablier pour faire un carrot cake.

En prévision de l'inévitable réaction paternelle quant au choix d'un gateau associé à la cuisine américaine, j'ai consulté l'inépuisable source d'informations qu'est internet pour apprendre ce dont je me doutais déjà...qu'il soit revendiqué par les Suédois, les Suisses, les Allemands ou les Anglais, le carrot cake est né en Europe à la fin du Moyen-Age bien avant de s'exporter avec les migrants aux Etats-Unis. Voilà comment on évite un drame.

The Parisian coffeeshops where I use to go with, maybe, too much attendance keep on tantalize my week taste buds whith their recipes of banana bread, lemon cake, brownie, cookie and carrot cake.
So when I'm not in Paris and without coffeeshop around, I have no other choice but to wean myself of these cakes while they are a filter coffee or strong tea such as Christmas tea's best friends or go in the kitchen to bake.
As finding myself in our family home tends to bring me back in the kitchen - maybe I should think about it because in Paris the urge to cook isn't really my favorite activity - and the fact this morning we awake with -8 ° C outside in need of a strong coffee with a spicy cake to warm up, I handed my apron to make a carrot cake.

In anticipation of the inevitable negative reaction of my father to the choice of a cake associated with American cooking, I consulted the inexhaustible source of information called internet to learn what I already suspected ... Whether it's been claimed by Sweden, Switzerland, Germany or United Kingdom, Carrot cake was born in Europe at the end of the Middle Ages long before it was exported to the United States with the migrants. So no need to complain.


Un Carrot Cake en Lorraine 

les ingrédients
350g de carottes
100g de beurre mou
120g de cassonade ou de vergeoise blonde ou brune (si vous prenez de la vergeoise brune, le goût sera plus prononcé), vous pouvez remplacer par 75g de sucre de coco (j'ai diminué la proportion dans ce cas car le pouvoir sucrant et le gout sont plus présents)
3 gros oeufs à température
50 g de poudre d'amande et 50g de poudre de noisette
150g de farine
1 sachet de levure
2 cuillères à soupe de canelle, une pincée de gingembre ou de mélange d'épices pour pain d'épices
50g de cerneaux de noix

et maintenant qu'est-ce qu'on fait ?
préchauffez le four à 160°
lavez, pelez et rapez finement les carottes - si comme moi, vous devez faire avec une rape manuelle à l'ancienne, prenez garde à vos doigts - et réservez

Avec ou sans robot, vous allez vous en sortir, la meilleure preuve est que j'y suis arrivée.
Dans un grand bol, mixez le beurre mou, le sucre, la canelle, le gingembre pour obtenir la pâte la plus lisse possible.
Ajoutez les oeufs, la poudre d'amande et la poudre de noisette et mélangez de nouveau toujours en recherchant la pâte la plus lisse possible.
Ajoutez la farine, la levure et de nouveau mélangez.
Pour la dernière étape avant de verser la pâte dans un moule à cake, ajoutez les carottes rapées et les noix et mélangez à la cuillère en incorporant bien les carottes.

Beurrer un moule à cake - étape inutile si vous utilisez un moule en silicone (ma préférence) - et verser la pâte avant de mettre au four pour 1h en surveillant la cuisson dans le dernier quart d'heure, surtout si votre four est un peu capricieux.
Le carrot cake doit rester moelleux.

avec ou sans glaçage ?
si vous n'avez rien contre une petite dose de sucre (et un peu de gras aussi), vous pouvez préparer un glaçage pour votre carrot cake une fois qu'il sera bien refroidi.
comment ?
en mélangeant 50g de beurre doux en pommade (c'est à dire mou mais pas fondu), 100g de philadelphia cheese, 150g de sucre glace et au choix un zeste de citron ou deux pincées de canelle.


A carrot cake in the east of France

ingredients
350g of carrots
100g of soft butter
120g brown sugar or vergeoise blonde or brown (vergeoise is a sugar extract from beet root, if you take brown vergeoise, the taste will be more pronounced), you can replace with 75g of coconut sugar (I decreased the proportion in this case because the sweetening power and the taste are more present)
3 eggs at temperature
50 g of almond powder and 50 g of hazelnut powder
150g of flour
1 packet of baking powder
2 tablespoons cinnamon, a pinch of ginger or spice mix for gingerbread
50g of walnut kernels

and now, what to do ?
Preheat the oven to 160 °
Wash, peel and finely crack carrots - if like me you have to do this with an old school hand ramp, take care of your fingers - and keep them for a later use

With or without a kitchen robot, don't worry, it's gonna be ok and the best proof is I made it !
In a large bowl, mix the softened butter, sugar, cinnamon and ginger to obtain the smoothest paste possible.
Add the eggs, the almond powder and the hazelnut powder and mix again, always looking for the smoothest paste possible.
Add the flour, baking powder and mix again.
For the last step before pouring the paste into a cake pan, add the grated carrots and walnuts and mix with the spoon, incorporating the carrots well.

Butter a cake pan - unnecessary step if you use a silicone mold (my preference) - and pour the paste before putting it in the oven for 1 hour, watching the cooking in the last quarter, especially if your oven is a bit capricious.
The carrot cake must remain soft.

With or without icing ?
If you have nothing against a  bonus of sugar (and some fat too), you can add an icing on your carrot cake once it's well cooled.
How?
By mixing 50g of butter in ointment (ie soft but not melted), 100g of philadelphia cheese, 150g of icing sugar and optionally a lemon peel or two pinches of cinnamon.

Wednesday, November 30, 2016

Comme un potimarron grillé au four


Il y a une semaine, j'ai pris le train en direction de l'est pour prendre du recul sur ma vie à Paris et le tournant qu'elle a pris depuis 4 ans et plus particulièrement depuis 2 ans.
Quitter Paris et revenir dans ma région natale tourne dans ma tête depuis un moment mais même sans aimer Paris, ce n'est pas une ville, un mode de vie que l'on quitte si facilement... et avant de voir le ciel bleu ce matin, j'ai d'abord vu toutes les branches qui en rendaient l'accès difficile... je crois bien que j'aimerais que la vie soit aussi facile que de cuisiner un potimarron grillé au four.

A week ago, I took a train to the east of France to put my life in pause just for a while, away from Paris and try to get rid of all the bad things that came to me these past 4 years and more especially these past 2 years.
Leaving Paris and returning to my native region has been turning in my head for a while but even without loving Paris, it's not a city, a way of life that one can leave so easily ... and before seeing the blue sky this morning I first saw all tree branches that made the access difficult ... I guess I would like life to be as easy as cooking a red curry squash grilled in the oven.


Potimarron grillé au four, pour 6 personnes
1 potimarron moyen
3 cuillères à soupe d'huile d'olive fruitée (si vous n'aimez pas l'huile d'olive, une huile plus neutre convient très bien aussi)
1 pincée de fleur de sel
1 pincée de muscade ou de gingembre (selon votre goût)
quelques feuilles de laurier sauce ou de sauge ou quelques branches de thym frais quand c'est possible (selon votre goût aussi)
si vous aimez l'ail vous pouvez ajouter quelques gousses d'ail en chemise (je fais quant à moi l'impasse, je préfère mettre un peu plus de sauge et de muscade)

Préchauffez votre four à 180°
Lavez et coupez en deux le potimarron
Retirez les graines (après les avoir lavées et séchées, vous pourrez les faire griller avec quelques épices telles que le curcuma)
Taillez le potimarron en quartiers de 2cm de large sans retirer la peau
Huilez légèrement un plat allant au four et disposez les quartiers de potimarron
Arrosez le potimarron de l'huile restante, sel, épices, herbes fraîches et hop enfournez pour 30 à 45 minutes en gardant votre four à 180°
Le potimarron doit être tendre mais sans pour autant partir en purée

Grilled otimarron, for 6 persons
1 average red curry squash
3 tablespoons of fruity olive oil (if you don't like olive oil, a more neutral oil suits very well too)
1 pinch of salt flower
1 pinch nutmeg or ginger (as desired)
A few leaves of laurel or sage or some branches of fresh thyme when possible (depending on your taste too)
If you like garlic you can add a few cloves of garlic (I myself don't like that much garlic and prefer to put a little more sage and nutmeg)

Preheat your oven to 180 °
Wash and cut the red curry squash in two
Remove the seeds (after washing and dried the seeds, you can grill them with some spices such as turmeric)
Cut the red curry squash into quarters of 2cm without removing the skin
Lightly oil a baking dish and arrange the quarters of red curry squash
Sprinkle the red curry squash with remaining oil, salt, spices, fresh herbs and get it in the oven for 30 to 45 minutes keeping the temperature at 180 °
the red curry squash must be tender when you pick it up with a knife but without getting mashed

Bon appétit !

Monday, November 28, 2016

Comestible, nourrir notre réflexion autant que notre estomac


Ma première rencontre avec Anna Brones s'est faite avec un café à la main pour la signature de son livre Fika : The Art of Swedish Coffee Break dans une de mes adresses parisiennes préférées, le Café Smörgas adossé à un concept store où ma carte bancaire se perd avec régularité, la Trésorerie.
Depuis d'autres livres ont vu le jour, Paris Coffee Revolution et The Culinary Cyclist, avec toujours des textes inspirants et la recherche d'illustrations originales que ce soit en photo ou en dessin.

C'est donc sans surprise que je me suis retrouvée toujours un café à la main pour la présentation du 3ème numéro de son nouveau projet, Comestible, un journal trimestriel qui parle de notre rapport à la nourriture, de ceux qui la produisent et de l'impact de nos modes de consommation et de production sur notre vie à tous.
Loin du papier glacé et de la mise en scène trop parfaite des magazines spécialisés sur la cuisine, Comestible propose des rencontres avec celles et ceux qui re-inventent une agriculture respectueuse de l'environnement, une cuisine simple avec des produits de saison... des articles, des recettes, des illustrations pour nous inspirer au quotidien pour vivre bien, vivre mieux.
Un projet à soutenir d'autant plus qu'il se fait en auto-édition.

The first time I met Anna Brones, it was with a coffee in hand for the signature of her book "Fika: The Art of Swedish Coffee Break" in one of my favorite Parisian coffee & food place, Café Smörgas nearby a concept store where I loose my credit card with regularity, La Trésorerie.
Since then, two books were sucessfully launched, Paris Coffee Revolution and The Culinary Cyclist, with always inspiring texts and the search for original illustrations either in photo or in drawing.

No surprisingly I had a cup of coffee in my hand for the presentation of the 3rd issue of its new project, Comestible, a quarterly zine about our relationship to food, those who produce it and how the way we use food can have an impact on our lives.
Far from the glossy paper and maybe too perfect staging of food magazines, Comestible offers to meet those who made the choice to reconnect with an eco-friendly farming, simple cooking with seasonal products... posts, recipes and illustrations to get inspiration for a better and healthy living.
Comestible is a self publishing zine, I can't but only highly recommend you to get yours.


Anna Brones 
foodieunderground.com 
facebook par ici 
via instagram @foodieunderground

Parmi les recettes proposées dans cette édition d'automne de Comestible, j'ai craqué immédiatement pour celle du "Spiced Apple and Halvah Breakfast Cake" ou gateau épicé aux pommes et à l'halvah pour le petit déjeuner.
Dans les faits, ce gateau, qui se conserve très bien 1 à 2 jours si vous arrivez à le préserver des gourmands, accompagne aussi à merveille le goûter avec une tasse de café filtre ou de thé bien fort.

Among all the recipes proposed in this third edition for fall, I had a crush for "Spiced Apple and Halvah Breakfast Cake".
In facts, you can easily keep this cake one day or two, if you manage to preserve it away from greedy, and have it with a nice cup of filter coffee or a strong cup of tea.


7 recettes de saison vous attendent dans cette édition d'automne, une bonne occasion pour les frenchies comme moi de revoir leur niveau d'anglais en ouvrant leurs papilles sur de nouvelles saveurs.
7 season recipes awaiting you in this autumn edition, a good opportunity for frenchies like me to involve their english level and to open their taste buds on new flavors.

Vous pouvez commander Comestible sur son e-shop par ici ou si vous êtes à Paris, profiter d'aller boire un café ou le meilleur chocolat chaud de votre vie (cela tombe bien, la saison du chocolat chaud est ouverte) pour le trouver chez Fringe !
You can order Comestible on its e-shop here or if you are in Paris, enjoy drinking a coffee or the best hot chocolate of your life (how cool, hot chocolate season is open) to buy it at Fringe!

Fringe Coffee
106 rue de Turenne
75003 PARIS
du mardi au dimanche de 8h30 à 17h30 
M° Filles du Calvaire

Monday, November 21, 2016

Playlist pour les journées d'automne à Paris ou ailleurs


Quand je me pose beaucoup trop de questions qui ne trouvent pas de réponse et que mon neurone est en surchauffe, j'ai besoin d'air alors je marche beaucoup et en musique.
Je sais, marcher avec un casque ou des écouteurs, ça peut isoler du monde et c'est pour cela que je m'arrête pour boire des cafés (trop) et faire des photos (beaucoup trop aussi).
When I ask myself too many questions that cannot find any answer bringing my neuron in an overheating mood, I need some fresh air so I go on strolling for hour with my playlists.
I know, walking with headset or headphones isolate me from the rest of the world and that's why I have to stop to drink coffees (too much) and take pictures (too much too).


Un peu d'electro, un peu de soul et une voix à la fois douce et grave, avec Bad love la britannique Jazz Morley a tout pour se retrouver rapidement dans nos playlists spéciales St Valentin même si selon moi cette jeune compositrice et chanteuse, qui n'est pas sans rappeler Lapsley, mérite bien mieux que des larmes de St Valentin ratée.
Mixed soul and electro sounds with a silky voice, with Bad love, british native Jazz Morley wrote the single every Valentine day playlist is awaiting for even if, according to me, this young songwriter and singer who can be compared to Lapsley, deserve more than Valentine day's tears.



Derrière Retro Culture se trouve Matt Connelly, compositeur et chanteur australien originaire de Melbourne. Cold et Thread sont deux singles que l'on retrouve beaucoup dans les playlists dites "indie chill" : sonorités electro mais pas trop, un peu de guitare, un peu de basse et un brin de pop eighties... le genre de single à écouter en road trip.
Matt Connelly aka Retro Culture is an australian compositor and singer from Melbourne. Cold and his latest Thread are some of the most played singles in "indie chill" playlists : a kind of electro sound but happily twisted with guitar, bass and a touch of eighties pop... perfect for a road trip.



Producteur, compositeur (il a écrit pour Eminem et Rihanna... il y a pire comme références), rappeur, chanteur, danseur... je cherche ce que ce new-yorkais de 26 ans ne sait pas faire et comme je ne trouve pas, je préfère intégrer Jon Bellion et Guillotine dans une playlist qui réveille le matin ou électrise la soirée.
Il sera en concert au Trabendo à Paris le 1er avril 2017.
Producer, songwriter (he wrote for Eminem and Rihanna, not that bad as references), singer and not too bad as dancer, Jon Bellion mixes hip hop, rap, rn'b and a little indie rock touch and quickly get in my morning playlist to get smily as soon as my feet touch the floor.
If you're in Paris on April 1st, he will surely set Trabendo's stage on fire.



Oh Wonder est un duo londonien qui compose une electro-pop avec de larges références à Phoenix (french touch power), Chilly Gonzalez ou encore Feist. C'est doux mais pas trop et avec la juste dose de balade qui fait qu'une fois dans la tête, n'importe lequel des 12 titres composés au rythme d'un par mois y reste pour longtemps.
Vus en concert lors du festival A Nous Paris Fireworks en février 2016... je vous recommande de vous mettre une alerte pour leur prochain passage à Paris, vous ne serez pas déçu.
Oh Wonder is a London duo who offers an electro-pop with big references to Phoenix (french touch power), Chilly Gonzalez or Feist. It's sweet but not too much and with the right dose of ballad, any of the 12 titles composed at the rate of one per month is likely to create a crush.
Seen in concert at the festival A Nous Paris Fireworks in February 2016 ... highly recommand to put an alert for their next passage in Paris, you won't be disappointed.



American Authors
Ils sont new-yorkais, ils sont 4, ils ont joué à La Maroquinerie en mai 2014 puis au Nouveau Casino en novembre de la même année... c'était chouette mais ils n'ont pas reprogrammé de date pour leur nouvel EP "What we live for" et ça, c'est pas chouette.
J'ai gardé Best day of my life (single très utilisé pour des pubs et bande-son de film tel la vie rêvée de Walter Mitty) pour cette playlist mais What we live for ou Born to run sont en bonne place aussi.
Comme genre musical, indie rock avec du folk et de la pop dedans... ça ne veut pas dire grand chose, je n'écrirai jamais pour les Inrocks.
A band of 4 New Yorkers, they played  at La Maroquinerie in May 2014 and then at the Nouveau Casino in November the same year ... it was really awesome but they didn't planned any date for their new EP "What we live for"and that's cruel.
I kept Best day of my life for this playlist but What we live for or Born to run are in good place too.
As a musical genre, one can say it's some kind of indie rock with folk and a touch of pop... it may not be meaningful for professional ears, I'll never write for the Inrocks.



Parce que j'ai vraiment un problème dès lors que sont réunis chemise à carreaux + barbe + tatouages... je vais travailler à changer d'obsession (ou pas) et en attendant je vous emmène en Finlande avec Steven'n'Seagulls.
Ces 5 finlandais manquent un peu de tatouages mais sont assez déjantés pour me plaire.
Pas de synthé, pas d'effet de voix mais du banjo, de la guitare accoustique, de l'accordéon, de la balalaïka (oui oui)... le tout au service de leur re-interprétation de grands standards du hard rock en version bluegrass.
Vous êtes perdu ? Ce n'est pas grave, il suffit de vous laisser porter par November Rain :)
I'm afraid to have systematic crush for guys with beard + check shirt + tattoos, i'm gonna work about this I promise but for now let's go to Finland with Steven'n'Seagulls.
These 5 Finns lack some few tattoos but are crazy enough to seduce me.
No synth, no voice effect but banjo, acoustic guitar, accordion, balalaïka (yes you really read balalaïka) ...to serve their brilliant re-interpretation of hard rock's best songs in Bluegrass version.
Get lost ? don't worry, just let your mind flow with November Rain :)



Et avant de quitter Paris, un rappel pour Red Earth and Pouring Rain (je sais, je vous saoule un peu avec ce groupe mais barbe + chemise à carreaux + tatouages...voilà) de Bear's Den qui seraient vraiment sympathiques de ne pas attendre quasiment deux ans avant de revenir en France et vraiment adorables de prévoir plusieurs dates (non je ne suis pas accro).
And before leaving, a quick reminder for Red Earth and Pouring Rain (I know I've been talking almost too much of this band but...you know beard + check shirt + tattoos...) of Bear's Den whom would be really nice not to wait almost two years before coming back to France and really cute to plan several dates (no, I'm not addicted).



Bear's Den au Café de la Danse le 30 octobre 2016... j'y suis toujours ;) 
Encore besoin d'inspiration ou de trouver la motivation pour vous bouger ?
Need more inspiration to get up and check your booty ?



Parce que c'est vous, le dernier pour cette playlist sera The Strumbellas !
The Strumbellas sont canadiens, The Strumbellas sont 6 et au moins 4 d'entre eux ont une barbe, une chemise à carreaux et des tatouages, The Strumbellas jouent de la guitare, de la guitare, encore de la guitare et un peu de violon et de batterie aussi... bref c'est un joyeux mix de country, de bluegrass, de rock et de folk et de tout ce qui va vous faire du bien aux oreilles.
Because I love you, one last for this post with The Strumbellas !
The Strumbellas are canadian, The Strumbellas is a band of 6 of which 4 have beard, check shirt and tattoos, the Strumbellas play guitar, and guitar, and guitar and a little bit violon and drums...in short, a joyful mix of country, bluegrass, rock and folk and all that please to your ears.




Je profite des couleurs de l'automne autant que possible même avec ma vision toujours un peu floue (merci aux deux "tuuut" qui m'ont volé mon sac il y a deux semaines) et si vous avez envie de partager vos derniers coups de coeur musicaux, vous êtes plus que bienvenu :)
I still enjoy fall colors as much as I can with my blurred vision (thanks the f****** girls who stole my bag two weeks ago) and if you want to share your latest musical crush, you're more than welcome :)

Friday, November 18, 2016

Devine qui fait le dîner ? les solutions pour sauver ses invités


Ce n'est pas que je cuisine si mal au quotidien - mais je ne suis peut-être pas la mieux placée pour le dire - mais dès que je dois cuisiner pour une occasion spéciale ou avec un enjeu de type anniversaire ou réception d'amis ou relations professionnelles, sans que je sache comment un démon s'empare de mes mains et ma ressemblance avec Bridget Jones n'est plus seulement une histoire de blondeur et de kilos superflus mais bien une histoire de soupe bleue à la ficelle.

Alors que faire ?
Evidemment faire appel à un traiteur à Paris et me faire livrer ; suivant les occasions et mon budget, un tour rapide des services que j'ai intégré dans mes favoris.

Quand j'ai envie de faire la cuisine mais sans faire les courses....
Parce que bien souvent la source de mes problèmes en cuisine, c'est d'improviser en remplaçant les ingrédients qui me manquent par d'autres, je suis fan des services de livraison de panier "tout compris" : ingrédients et recette, grâce au panier livré par Funky Veggie (dont je vous avais déjà parlé ici), je peux assurer un repas de A à Z.
Des recettes de saison, simples à réaliser mais savoureuses, pas de faute de goût et zéro risque de catastrophe.
Sur le même principe, les sites Foodette et Quitoque sont aussi une excellente ressource.


A deux, en famille ou avec quelques amis, faire venir nos restaurants favoris à la maison... 
Quand il est trop tard pour envisager de faire livrer un panier pour cuisiner soi-même et qu'on a pas envie de sortir, très longtemps il y a eu la livraison de pizza ou de sushis... et puis de nouveaux concepts de livraison en direct des restaurants sont arrivés et à nous nos restaurants de quartier préférés à la maison en quelques clics.
Ils s'appellent Deliveroo, Foodora, Allo Resto... via leur site internet ou une application sur smartphone, on choisit son restaurant et les plats de notre menu et hop en moins de 30 minutes, notre restaurant favori est à la maison et ne reste plus qu'à dresser les assiettes.
C'est comme cela que les inégalables crèpes et salades de Krügen, la crèperie du 11ème que je recommande absolument, peuvent arriver prêtes à être dégustées sans bouger de la maison.


Quand les enjeux sont plus grands... chef à domicile ou traiteur pour être à la hauteur !
Parce qu'il arrive un moment où même les meilleurs peuvent se retrouver dépassés ou tout simplement parce qu'on a envie de profiter du repas avec les convives et pas derrière les fourneaux, faire appel à un service de traiteur professionnel est une nécessité.
Que ce soit un traiteur pour un mariage, un évènement d'entreprise, une fête d'anniversaire... en fonction du budget et du souhait de menu, 3 solutions :
Un Chef à Domicile investit votre cuisine pour concocter un menu décidé ensemble avec des plats servis minute comme au restaurant !
Frichti, des menus concoctés par une équipe professionnelle à partir de produits frais et de saison, livrés en 40 minutes pour une réception 'à la bonne franquette', je suis fan.
Histoire des sens, un traiteur qui a revisité les codes de la profession avec une carte qui met en avant les terroirs comme des saveurs inédites, un service d'animations culinaires et de sommelier pour être zen quel que soit le nombre d'invités.

Avec tous ses favoris dans mon smartphone, j'avoue que je traîne un peu les pattes pour me mettre en cuisine...mais je ne suis pas une cause perdue pour autant, d'ailleurs demain je fais un banana bread ;)

copyright @histoire des sens

article partenaire

Monday, November 14, 2016

Ville de Paris is my cup of tea avec Comptoirs Richard


A Paris, il y a une habitude que l'on prend vite et que l'on ne parvient que très difficilement à perdre... le rituel du café crème ou de l'espresso en terrasse quelle que soit l'heure, quelle que soit la saison et quelle que soit la météo.
Vous avez peut-être vous-même déjà succombé à ce rituel si typiquement parisien mais avez-vous déjà prêté attention à votre tasse ?
Si oui, alors il est fort probable que vous ayez bu votre crème dans une tasse blanche signée Café Richard ou noire avec liseré doré signée Florio... derrière laquelle se trouve une maison parisienne plus que centenaire, elle est née en 1892, les Cafés Richard.
D'abord maison de négoce en vins et spiritueux, la Maison Richard étend son savoir-faire à celui du café puis du thé avec à chaque étape le même soin, la même rigueur dans le choix des produits.
Avec le temps, la Maison Richard a souhaité être le plus loin possible dans la production de ses cafés en devenant torréfacteur et dans la production de ses thés en travaillant avec des experts tant pour la sélection des feuilles de thé que pour leur transformation.
Et c'est un matin d'octobre, après avoir traversé Paris d'est en ouest pour rejoindre le Comptoir Saint Dominique à quelques pas de la Tour Eiffel, que j'ai rencontré cette vénérable maison parisienne pour prendre un premier café bien sûr mais surtout pour découvrir une nouvelle collection de thés créés pour représenter la Ville de Paris.

When in Paris, there's a ritual that one takes quickly and will lose with the most difficulty ... the ritual of coffee cream or espresso in terrace whatever the time, whatever the season and whatever the weather.
You may have already succumbed to this ritual so typically Parisian but have you already paid attention to your cup?
If so, it's very likely that you have drunk your cream in a white cup signed Café Richard or black with gold edging signed Florio ... behind which is a Parisian merchant more than a hundred years old, born in 1892, Cafés Richard.
First merchant of wine and spirits, Maison Richard extends its trading skills to coffee and then tea with at each stage the same care, the same rigor in the choice of products.
Maison Richard wished to be as far away as possible in the production of its coffees by becoming roaster and in the production of its teas by working with experts both for the selection of the tea leaves and for their transformation.
And one October morning, after crossing Paris from east to west to reach the Comptoir Saint Dominique a few steps from the Eiffel Tower, I met this venerable Parisian house to take, of course, a first coffee but mostly to discover a new collection of teas created to represent the City of Paris.


Créée par Lydia Gautier, maître de thé de la Maison Richard, en hommage à la ville qui a vu naître la maison, la gamme Ville de Paris des Comptoirs Richard propose aux gourmets et gourmands un assortiment de cafés, thés et chocolats pour se retrouver dans l'atmosphère des quartiers parisiens qu'ils représentent passant de rive droite à rive gauche, d'est en ouest au fil de la Seine et des parcs parisiens.
3 thés et 4 infusions pour emporter un morceau de son quartier parisien préféré où que l'on soit.
Des noms évocateurs, dimanche de bonheur au musée, sieste royale aux Tuileries, tendre rencontre au Pont des Arts..., avec des saveurs assez traditionnelles pour faire rayonner l'art de vivre à la parisienne hors de nos frontières mais avec ce twist d'originalité qui séduit la parisienne un peu blasée ;)
Sans surprise, mes papilles ont fondu pour la pause gourmande rive droite, subtil earl grey en version thé noir avec ses notes traditionnelles d'agrumes relevées par des pétales de carthame et de souci... des notes à la fois acidulées et fleuries pour un thé gourmand qui réchauffe les jours d'hiver ou de pluie.

Created in homage to the city that gave birth to Maison Richard by Lydia Gautier, Master in Tea, the Ville de Paris range of Comptoirs Richard proposes to gourmets and gourmands an assortment of coffees, teas and chocolates to find themselves in the atmosphere of the Parisian districts they represent strolling from right to left bank, from east to west along the Seine and the parisian parks.
3 teas and 4 infusions to have a piece of your favorite Parisian neighborhood wherever you are.
Evocative names, a Sunday of happiness in the museum, a royal siesta at the Tuileries, a gentle meeting at the Pont des Arts ... with flavors that are traditional enough to shine the Parisian way of life outside french borders but with this twist of originality that even seduces the little blase Parisian girl ;)
No surprise, i fell in love with the gourmet break on right bank, a subtle earl gray in black tea version with its traditional notes of citrus raised by petals of safflower and marigold ... flavors at the same time acidulated and flowered for a gourmet tea that warms you on winter or rainy days.


Comptoirs Richard
comptoirsrichard.fr 
Pour faire vos courses de Noël, la liste des magasins des Comptoirs Richard en un clic par ici 
et pour celles et ceux qui ne sont pas parisiens, une e-shop comblera toutes vos envies !
Noël approchant à grands pas, la collection de thés Ville de Paris accompagnée du livre de leur créatrice, Lydia Gautier, 1001 secrets sur le thé, est une jolie idée cadeau pour un amoureux du thé.

Parisien toute l'année ou juste de passage en touriste, les deux comptoirs du Cherche-Midi dans le 6ème (St Germain des Prés) et de Saint-Dominque (Ecole Militaire-Tour Eiffel) vous offrent une pause dégustation de café de spécialité avec une équipe de baristi formée dans les régles de l'art... à ne pas manquer donc :)

For your Christmas shopping, list of stores of Comptoirs Richard in one click here
For those who aren't parisian, Comptoirs Richard has an eshop actually reserved for shipping in France... let's hope there would be changes to export our french art de vivre :)
Christmas is coming, the tea collection City of Paris accompanied by the book of it's creator, Lydia Gautier, 1001 secrets sur le thé, is a nice gift idea for a tea lover.

You're living in Paris or here just as a tourist, the two shops of the Cherche-Midi in the 6th (St Germain des Prés) and Saint-Dominque (Ecole Militaire-Tour Eiffel) offer you a break for specialty coffee tasting with a nice and skilled team of baristi... not to be missed so :)