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Wednesday, September 7, 2016

Balade sur l'île de la cité avec Jerry Cotton


La première fois que j'ai rencontré Jerry Cotton, il promenait ses wayfarer noires, un paquet de Marlboro et son accent américain le long des quais du port de Hyères et je traînais ma peau en bikini rose fluo à étoiles avec une copine qui ne valait pas mieux pour le choix de ses maillots de bain en partageant les deux écouteurs d'un walkman dont la playlist ferait encore frémir nos pères respectifs.
Nous avions 15 ans, nous sommes tombées immédiatement amoureuses de lui qui bien sûr ne nous a jamais regardées malgré tous nos efforts durant tout l'été, question d'âge, sûrement.
Depuis et même si je n'ai jamais fumé plus de deux cigarettes, la faute à des poumons récalcitrants, l'odeur d'une Marlboro associée à des wayfarer noires réveillent les souvenirs de cet été et s'il existait un parfum "tabac blond-port de méditerranée en été", je crois bien que je tomberais amoureuse de celui qui le porterait dans la seconde... le syndrome Jerry Cotton ou Beach Memories, à votre choix.

C'est en cherchant l'inspiration dans une boutique de mon quartier du 11ème, Au Grand Magasin, que j'ai retrouvé Jerry Cotton.
Contrairement à moi il n'avait pas changé -  la vie peut être cruelle - et c'est donc avec ses inusables wayfarer noires et son paquet de Marlboro que je l'ai retrouvé penché sur un assortiment de stylos critérium, Jerry Cotton a toujours été old school à l'image du guide qu'il a choisi pour visiter Paris, je connais Paris comme ma poche, petit guide des éditions Marabout paru en 1964...

Il faisait beau ce jour là et nous avions 3 heures devant nous, nous avons choisi le parcours "île de la Cité" et nous sommes donnés rendez-vous à la station de métro du même nom.
Je me suis demandée comment Jerry pouvait imaginer passer inaperçu en costume noir façon Men in Black - le même que celui que je lui connaissais déjà lors de notre première rencontre - au milieu des touristes en short qui étaient légion en direction du parvis de Notre Dame, lui  m'a demandé depuis quand des baskets Stan Smith étaient considérées comme des chaussures féminines et j'ai proposé qu'on se mette en recherche d'un café.

Le marché aux fleurs était fermé, nous avons passé sur la visite de la Sainte Chapelle pour profiter du ciel bleu et flâner d'un quai à l'autre, d'une rive à l'autre.
C'est ainsi que j'ai retrouvé Jerry Cotton mais que je ne suis toujours pas tombée amoureuse de Paris.


*** le plan de la balade et quelques adresses *** 


pour déguster un américano avec l'inégalable cheesecake de Bob's bake shop et lire in english in the text,
Shakespeare and Company
37 rue la Bûcherie
75005 PARIS
du lundi au dimanche de 10h à 23h

parce qu'Odette sait mettre tout Paris dans un chou
ODETTE
77 rue Galande
75005 PARIS
du lundi au vendredi de 12 à 19h30 et le week-end de 10h à 19h30

parce que je ne peux pas m'empêcher de m'y arrêter chaque fois que je passe par l'île de la Cité et fatalement par l'île St Louis
Le Saint Régis
6 rue Jean du Bellay
75004 PARIS

parce qu'à Paris, la tradition des bistrotiers aveyronnais perdure et que dans le domaine, Odette et Georges, les patrons, connaissent plus d'un magret de canard...
Au Vieux Paris d'Arcole
24 rue Chanoinesse
75004 PARIS

parce que la salade de quinoa et ses légumes croquants me parlent plus que la cuisine à la graisse d'oie,
La Fourmi Ailée
8 rue du Fouarre
75005 PARIS

Mais qui est Jerry Cotton ? Silence is Golden...
Pour le savoir, il vous faudra mener l'enquête dans les rayons des bouquinistes parisiens ou nous suivre dans notre prochaine balade du côté de St Germain à moins que ce ne soit à Montmartre, je ne le sais pas encore, et en attendant, et même si F*** les lovelocks, nous avons scellé nos retrouvailles.

Tuesday, March 8, 2016

Rosa Parks fait le mur et moi avec


Je devrais vous parler de bons plans à Paris, de nouvelles adresses, de belles aventures professionnelles mais en ce moment, je n'arrive qu'à une seule chose, faire le mur...
Sur 493 mètres, Rosa Parks fait le mur est une galerie d'art à ciel ouvert qui réunit des artistes tels que Vinnie, Kashink, Ernesto Novo, Doudou Style, Combo, Jonone, Bastardilla, Zepha... qui ont laissé parler bombes, pinceaux, collages mais aussi leurs origines, leur diversité, leurs voyages et rencontres pour créer un échange citoyen à partir des valeurs chères à Rosa Parks.
Sur 493 mètres, des couleurs, des formes, des mots, des visages, des symboles qui emplissent les yeux et le coeur.

I should write about about many new tips in Paris, new places to go, beautiful professional adventures but right now, the only thing I can do is get away...
Along 493 meters' wall, Rosa Parks fait le mur is an open sky art gallery, which brings together artists such as Vinnie, Kashink Ernesto Novo, Doudou Style, Combo, Jonone, Bastardilla, Zepha ... who let speak bombs , paintbrushes, collages but also their origins, their diversity, their travels and meetings to create a citizen exchange based on the values dear to Rosa Parks.
Along 493 meters'wall, colors, shapes, words, faces, symbols that fill the eyes and heart.


Rosa Parks fait le mur
rosaparksfaitlemur.com
rue d'Aubervilliers
75019 PARIS
un espace de dialogues et d'expression,
une oeuvre collective qui associe au fil des mois la ville de Paris, les habitants du quartier, les artistes autour des valeurs chères à Rosa Parks : tolérance, respect, égalité.

a space for dialogue and expression,
a collective work that combines over months the city of Paris, local residents, artists with the values dear to Rosa Parks: tolerance, respect, equality.


et ce qu'il y avait dans mes oreilles... comme d'habitude rien à voir avec les photos (ou si peu)... c'était Colonel Loud California extrait de Plug Talk
un son qui rappelle 2Pac, des filles en maillot de bain (ou pas) dans une piscine, des palmiers, ne me demandez pas pourquoi j'ai Colonel Loud dans les oreilles, je ne saurai le dire si ce n'est que ça me fait balancer les hanches et les épaules ;)

and what was in my ears ... as usual nothing to do with the pictures (or so little) ... it was Colonel Loud California extract from the EP Plug Talk
a sound reminiscent 2Pac, girls in bathing suits (or not) in a swimming pool, palm trees, don't ask me why Colonel Loud is in my playlist, I don't even know myself or it's just that he makes me sway both hips and shoulders ;) 


ce qu'il y avait dans ma tasse ?
un cappuccino de compétition signé Mickael pour café Lomi
vous pouvez d'ailleurs participer au financement des prochains championnats de Magda et Mickael (respectivement champions de France en latte art et good coffee in spirit) qui se dérouleront à Shanghai.

what was in my cup?
a competition cappuccino signed by Mickael for coffee Lomi
you can also participate in financing the next Magda and Mickael 's championships (respectively France champion in latte art and good coffee in spirit) to be held in Shanghai.

Café Lomi
cafelomi.com
3ter rue Marcadet
75018 PARIS
7/7 de 10h à 19h


Friday, September 18, 2015

Belleville, my playground love


Paris est une ville qui peut être très présente aux oreilles, une ville tellement bruyante qu'elle peut en paraître agressive, une ville qui peut amplifier les pensées négatives que l'on peut avoir au point de former un étau...
Fermer les yeux, respirer, ouvrir les yeux et soudain voir loin, sans autre limite que l'horizon... se retrouver sur les hauteurs de Belleville, my playground love...

Prendre le métro serait trop rapide,
non,
il faut monter par la rue Oberkampf, flâner un peu et se perdre dans les rues de Ménilmontant ;
s'arrêter un peu pour rêver de cette petite cour ensoleillée où on laisserait son vélo,
monter encore un peu pour réaliser qu'ici Paris n'est plus le bruit permanent mais une petite ville avec parfois du linge aux fenêtres, des voisins qui s'interpellent d'un trottoir à l'autre, un chat qui traverse la rue.
il y aura bien quelques voitures mais ce brouhaha parisien qui peut être si oppressant (et même stressant) a disparu et il sera alors temps de profiter de ce qu'on est venu chercher...
prendre de la hauteur.


Inauguré en 1988, le Parc de Belleville (ou Jardin Belleville - Jules Lacroix) couvre une superficie de 45 000m2 sur la colline de Belleville dans le 20ème arrondissement.
J'aime les escaliers qui dévalent le parc et donnent le vertige que l'on descende ou que l'on monte.
J'aime la cascade et les bassins.
J'aime les chemins bordés de bambous.
J'aime les bancs où l'on peut se poser au calme, juste pour écouter le vent qui laisse filtrer les cris des enfants qui jouent en contre-bas, le bruissement des bambous et celui de l'eau de la cascade.
J'aime la vue sur les toits d'un Paris peut-être moins chic mais plus humain.
J'aime qu'au point culminant de 108 mètres, la terrasse panoramique du parc ouvre ce qui est pour moi la plus belle vue sur Paris.


Et puis il arrive un moment de la balade où je me suis rappelée que je n'avais pas pris de petit déjeuner et malgré le vent toujours très présent, c'est à la terrasse du Panorama Gourmand qu'un espresso et des chouquettes ont été la dose de douceur nécessaire à la journée.


vous allez aimer 
le choix de pains (le pain au maïs est une petite merveille), gateaux de voyage, viennoiseries, tartes salées et sandwiches pour une pause méritée après une longue balade
avec l'automne, la soupe du jour et son morceau de pain sont un bon réconfort à petit prix (3,50€)
les prix très modérés pour une offre de qualité : saveurs, fraicheur et portion généreuse au rendez-vous
l'accueil chaleureux d'Antoine et de son équipe
les tables en terrasse avec les habitués du quartier et cette vue incroyable sur le parc de Belleville et Paris

vous pouvez me détester
pour contenter vos papilles, il va falloir monter et quand vous y serez arrivé, vous n'aurez plus envie de redescendre

Le Panorama Gourmand
10 rue des Envierges
75020 PARIS
M° Belleville, Pyrénées ou Couronnes


et si vous n'avez pas cliqué sur playground love en début de post, vous pouvez vous rattraper en cliquant juste en dessous
Air 
playground love (dans la BO du film Virgin suicides de Sofia Coppola, 2000)