Wednesday, November 25, 2015

Ce qu'il y a entre mes deux oreilles


Si je clame souvent mon amour pour le thé et le café, et le chocolat aussi, et les pâtisseries, la crème de marron, les bouquets de fleurs, les vélos, le canal St Martin et beaucoup d'autres choses comme la tarte aux pommes ou les cinnamon rolls, je parle un peu moins souvent des playlists qui emplissent mes oreilles sur une partie de mes balades.
Il est vrai aussi que mes goûts musicaux et mes playlists prêtent souvent à des commentaires amusés mais aussi horrifiés de mon entourage... je ne dirai pas que j'écoute tout et surtout n'importe quoi mais disons que mes playlists "ratissent" assez larges... merci maman, merci tantine, merci les copains et les copines et merci à mon absence d'oreille qui me font naviguer des chants d'Hildegard Von Bingen (mais si mais si) à Bon Jovi (bin ouais) en passant par le baroque italien, Etta James, Gershwin, Chet Baker, Queen et The Weepies sans oublier Stevie Nicks et Fleetwood Mac, the Corrs et Depeche Mode avec une touche de The Clash par au dessus merci.

L'absence d'oreille, ça fait chanter faux, terriblement faux et quand on chante faux chez un disquaire pour retrouver le disque d'une chanson qu'on a aimé en buvant un café...
On peut ainsi se retrouver à décrire un clip - "mais si vous savez dans le clip le chanteur est trop mignon et en plus il fait du surf" - ce qui vous vaut en retour un regard de commisération du vendeur qui vous redirige vers Colbie Caillat et Jason Mraz alors qu'en fait vous cherchiez Nada Surf (et si vous avez cliqué, il n'y pas de surfeur dans le clip de Nada Surf... parce qu'en plus j'ai le neurone qui a les fils qui se touchent).
Ou on peut passer des heures sur les forums dédiés aux séries télévisées pour retrouver le titre dont est passé un extrait dans le 168ème épisode de la 9ème saison de "tuuuut"... et croyez moi, la recherche peut parfois être longue... ma reconnaissance éternelle à ceux qui alimentent chaque jour les bases de données telle que wikipedia, vraiment.

Et c'est comme ça qu'au fil des années et avant l'arrivée du génie Shazam, j'ai enrichi mes playlists parfois avec bonheur - Cath Carroll,  Eagles of Death Metal, Caro Emerald, James Blake, Shake Shake go, Fat Freddy's Drop, We are Match, Walking for Pennies... - parfois avec moins de bonheur... Hey i just met you and this is crazy pouvant rapidement vous taper sur les nerfs quand vous l'avez en boucle dans les oreilles (ça marche aussi avec tous les tubes de l'été qui selon moi sont à classer dans l'improbable chaque année).

Depuis que Shazam, cette application merveilleuse qui écoute et recherche pour vous les titres que vous entendez en buvant votre café dans votre coffeeshop préféré ou en faisant vos courses, est entrée dans ma vie, c'en est fini des humiliations chez les disquaires.
Quoique, côté humiliation, Shazam a cet inconvénient qu'elle ne supporte pas de bruits autour de la musique et que régulièrement s'affiche le message "nous n'avons pas compris, veuillez vous rapprocher de la source"... donc si un jour vous voyez une blonde en équilibre sur un tabouret ou une chaise, essayant de façon désespérée de se rapprocher d'une enceinte, il est possible que ça soit moi... merci de votre indulgence.

Mon autre source pour enrichir ma bibliothèque de l'improbable, Soundcloud.
Plate-forme de distribution musicale collaborative, Soundcloud permet de partager mais aussi promouvoir sa musique : jeunes auteurs et producteurs bienvenus et pour les utilisateurs non compositeurs et encore moins chanteurs, l'occasion de découvrir les sons de demain :)
Dans mes coups de coeur Soundcloud : The Dimes, Ahab,  Go Wolf ou la reprise de Ain't nobody de Chaka Khan par Jasmine Thompson


Et vous ?
qu'est-ce qui tourne dans vos oreilles ? plutôt casanier ou plutôt aventureux ?
si vous aviez un titre, un groupe à partager avec moi ?

Friday, November 20, 2015

Des applis pour une nouvelle vie


Parfois, j'ai des envies de voyage au long cours, de cabane au fond des bois (bon peut-être pas trop au fond des bois quand même, je risquerai de ne pas y trouver facilement de barista sympa), de grands espaces, d'une nouvelle vie...
Il n'est pas exclu que je lise un peu trop de 'feel good' romans sur le thème du changement de vie.
Il n'est pas exclu que je regarde avec une pointe d'envie le roadtrip d'amis partis au Canada, en Inde et en Australie,
Il n'est pas exclu que j'ai atteint ma limite de vie à Paris,
mais franchement, qui n'a pas pensé au moins une fois à tout bousculer ?
Oui, mais comme tout être humain, j'ai accumulé quelques biens matériels issus de toutes mes vies et qui ont survécu à plusieurs déménagements... et ces biens là, je ne suis pas tout à fait prête à m'en séparer complètement.

Alors si demain, se présentait L'OPPORTUNITE de changer de vie, de partir, de quitter Paris, et qu'il me fallait partir vite ?
Pour la stressée de la vie que je suis, un demenagement, ça s'organise mais plus que le déménagement en lui-même c'est le point de chute qui m'importe.
Quand on déménage rapidement pour un nouveau travail, une nouvelle vie dans une nouvelle ville, on peut être amené à prendre le premier logement disponible (ou qui veut bien de nous !) et jour après jour regretter ce choix qui n'en n'était pas vraiment un.

Première astuce confiée par des amis partis en Inde, le garde meuble : avec lui, pas besoin d'encombrer le grenier et le garage de papa et maman, qui le sont déjà bien assez (sans compter qu'ils ne sont pas tout près de Paris), une solution efficace et souvent moins chère qu'on ne le craint à conditions d'avoir fait un bon tri et d'avoir bien empaqueté ses petits affaires avant de sélectionner un costockage chez des particuliers ou un garde meuble.
Information bien enregistrée : vide-dressings et vide-greniers du 11ème, préparez-vous j'arrive.


OK, mais je ne sais pas si je suis prête pour un road-trip moi, d'autant que côté budget, il y a comme un couac, un nouveau job m'irait déjà très bien... Luxembourg, Hambourg, Berlin... ou plus simplement Nancy, Metz ou Lyon... ou encore plus simplement rester à Paris mais avec un appartement plus grand et un petit balcon ou une véranda pour y installer dignement Robert (Robert , c'est mon bureau).

Deuxième astuce confiée par un ami qui a lui pas mal navigué entre Paris et Strasbourg avant de trouver l'appartement de ses rêves, utiliser l'appli et le service qui rend la vie facile...
"Je n'ai pas eu besoin qu'un déménageur se déplace car avec l'appli d'i-demenager, j'ai pris quelques photos de l'appartement et ils se sont occupés de tout..." 
De tout ?
Evaluation du volume à déménager, recherche des meilleurs prix et solutions, conseils pour se préparer et grand saut sans stress.

Et concrètement ça se passe comment ?
suivant les étapes de notre nouvelle vie, on installe les applis qui vont justement nous faciliter la vie :
costockage.fr 
et
i-demenager.com 
on se laisse guider et surtout on oublie pas de consulter le guide du démenagement.

Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions,
maintenant que cette histoire de biens matériels est réglée, occupons-nous de notre nouvelle vie :)



post sponsorisé

Thursday, November 19, 2015

Rendez-moi ma panthère rose


Un jour on se lève et il y a un grand vide.

Pas n'importe quel vide,
le genre de vide qui laisse des traces derrière lui,
le genre de vide qui ne s'oublie pas facilement,
le genre de vide qui met en colère autant qu'il fait pleurer,
le genre de vide qui arrive tous les jours et sur tous les continents,
le genre de vide qui fait peur au point de vouloir quitter un pays dans l'espoir qu'ailleurs ce vide n'arrivera pas,
le genre de vide qui fait se lever pour crier "plus jamais ça" (expression qui n'a vraiment que peu de sens mais qu'on s'obstine à crier quand même... au cas où ça finisse par marcher).


Donc comme beaucoup de gens ici mais aussi ailleurs,
je me suis levée un matin avec un grand vide, beaucoup de colère et puis surtout un grand besoin d'air, frais l'air, pour balayer toutes ces images, toutes ces paroles, toutes les haines accumulées et surtout cette chose que je ne sais même pas nommer qui a fait que ce matin là je me suis levée avec un grand vide...
ce matin là, la lumière était partie et ce n'était pas à cause d'une coupure d'électricité.
ce matin là, je me suis dit que peut-être ça ne serait pas plus mal que je continue à voir la vie en flou sauf qu'on m'a forcée à mettre des lunettes sans filtre.


Donc j'ai retiré les lunettes et je suis partie sur les hauteurs de Belleville,
je suis allée chercher de quoi éteindre la colère,
les sourires dans un quartier où la mixité est réelle même si elle n'est pas tous les jours facile,
apercevoir la tour Eiffel même dans le gris et sous un parapluie,
un café chaud, d'accord deux cafés bien chauds et peut-être bien un cookie au beurre de cacahuète aussi.


ps : rendez-moi ma panthère rose

pps : si vous voulez aller chercher le même café et le même cookie :
CREAM 
50 rue de Belleville
75020 PARIS

pps : parce qu'ils méritent d'être connus autrement que pour avoir été le groupe qui jouait au Bataclan le 13 novembre 2015, un petit clic en dessous et je l'espère l'envie de découvrir un son qui n'a de satanique que le super pouvoir de vous faire vous remuer de la tête aux pieds ;)