Friday, June 19, 2015

Broken Biscuits, un peu d'Irlande au square Gardette


Ma madeleine à moi, c'est celle de Liverdun, ce n'est peut-être pas la plus ancienne ni la plus connue mais c'est de très loin mon biscuit lorrain préféré et celui qui a aussi ancré mes papilles dans le sucré pour le meilleur et jamais pour le pire si l'on exclue bien sûr la "potentielle" prise de poids...
Cerise sur le biscuit, la dite madeleine accompagne à merveille un thé ou un café... et en la matière, vous connaissez déjà mon addiction avérée à ces deux boissons.
C'est mon goût pour le sucré en plus de ma perpétuelle recherche d'amour pour Paris qui me fait me balader de quartier en arrondissement mais aujourd'hui, comme souvent en fait, on reste dans l'est parisien et au plus près de mon square préféré.


Broken Biscuits est une chanson de SIA,
Broken Biscuits est une expression anglaise pour qualifier quelque chose ou quelqu'un qui a un truc de travers (pour ne pas dire pire... je pourrais bien être un peu broken biscuits d'ailleurs),
Broken Biscuits ce sont des biscuits que l'on paie moins cher parce qu'ils sont cassés mais pas moins bons et que l'on peut aussi recycler dans un Broken Biscuits Cake qui fera le bonheur du goûter d'enfant (et pas que),
Broken Biscuits c'est aussi Candy and the Broken Biscuits de Lauren Laverne ou les aventures et mésaventures de Candy Caine, ado et génie incompris de la musique (surtout ne vous demandez pas pourquoi à mon âge avancé je me suis retrouvée avec ce livre - au demeurant très bien écrit et distrayant - dans les mains)... c'est aussi un livre de John Cowell mais là j'avoue, j'ai passé mon tour,
Broken Biscuits, c'est aussi et pour moi surtout, l'aventure entrepreneuriale de Christine O'Sullivan et Christopher Wilson.


Broken Biscuits, c'était jusqu'au 18 juin les pâtisseries qui accompagnent à la perfection les non moins parfaits cafés de Fondation Café, Honor ou Steel, entre autres.
Depuis le 18 juin, Broken Biscuits c'est une pâtisserie, un coffeeshop, un salon de thé... et c'est donc à quelques minutes de mon sweet home que j'ai rencontré Christine et Christophe...bu du café, mangé des scones et puis aussi une salade et un carrot cake...

Christopher parti en livraison, c'est avec Christine que j'ai papoté en prenant mon petit déjeuner composé de scones aux raisins tièdes servis avec une confiture maison.

Fille de restaurateurs irlandais, Christine faisait des études d'architecture et puis la pâtisserie l'a rattrapée... en 15 jours, elle abandonne l'architecture et file à Paris pour 5 mois intensifs d'école Ferrandi, une première expérience professionnelle chez Ten Belles parce qu'elle aussi aime beaucoup le café.
Christine lance très vite son entreprise de traiteur orienté pâtisserie et séduit les coffeeshops de la nouvelle scène parisienne du café.
Des mois et des mois de travail dans sa cuisine pour fournir de plus en plus de pâtisseries... qualité et saveurs sont là, les addicts au sucré ne s'y trompent pas et ceux qui ne sont pas addicts le deviennent.
Amis, partenaires et clients pressent le duo de Broken Biscuits d'ouvrir sa boutique et c'est dans le 11ème près du square Gardette que leur aventure entrepreneuriale se poursuit et offre à ses clients une bonne dose d'énergie positive.


vous allez aimer
l'odeur du granola et son fin goût de miel qui passe en phase "croustillant' au four à moins que ce ne soit celle des scones aux raisins ou des muffins
le café filtre de la Brûlerie de Belleville
les créations pâtissières de Christine, passée par la célèbre école Ferrandi, qui alimentent aussi des points incontournables des bons cafés parisiens comme Fondation Café ou Steel : mention spéciale au carrot cake et sa pointe de noix de coco, au cheesecake mais aussi au cake pavot-citron, aux scones, à la tarte noix de coco, au financier... je n'ai pas encore goûté la tarte au citron...
un décor simple et chaleureux comme vos hôtes, Christine et Christopher, qui passent de la cuisine au service avec le sourire
vous pouvez parler en anglais ou en français et si comme moi vous avez envie, besoin (rayez la mention inutile) d'améliorer votre accent "Jacques Delors' like", vous êtes au bon endroit
sandwichs et salades pour le déjeuner sont préparés dans la matinée avec des produits frais et de saison
Christine a le livre de Julia Child (une de mes idoles en cuisine), bible de sa maman, sur son comptoir
Dans le passage, il y a des vélos, des plantes et parfois des chats... et même quand il fait gris, on  y est bien

vous pouvez me détester 
où que vous posiez les yeux, où que vous vous teniez chez Broken Biscuits, vous aurez envie de manger un gâteau... il vaut mieux vous y faire mais après vous pourrez marcher ou faire du vélo si vraiment la crise du maillot de bain vous guette
en plus de regorger d'adresses gourmandes, de jolies cours et passages, mon quartier regorge aussi de jolies boutiques de créateurs...
finalement, vous allez vous installer sur un banc au square Gardette ou au bord du canal St Martin-Parc de Belleville-Parc des Buttes Chaumont (si vous avez choisi l'option marcher)... et vous allez prendre un coup de soleil
je décline toute responsabilité en cas d'addiction étant addict moi-même

et sinon l'addition ?
café filtre et café glacé à 3€
thé à 5€
pour le petit déjeuner ou le goûter : granola à 3€ (avec fromage blanc ou compote), scones (avec beurre et confiture maison) à 3,50€, muffin (de compétition) à 2,50€ et cookie à 1,50€
salade du jour à 6,50€
sandwich à 6,50€ en version veggie et 7,50€ pour les amateurs de viande
limonade Fentiman's à la rose ou au sureau à 5€


Broken Biscuits
10 passage Rochebrunne
75011 PARIS
M° St Ambroise

du mardi au vendredi de 8h30 à 18h
le samedi de 9h à 18h
l'ouverture est toute récente (jeudi 18 !) alors n'hésitez pas à suivre la page facebook ici et le compte instagram @broken_biscuits_paris pour suivre l'actualité de ce duo gourmand

le passage se trouve juste derrière le square Gardette près duquel vous retrouverez Isabelle Charansol et sa jolie boutique de plantes et fleurs, The Beans on Fire et ses grains de café qui embaument le square et puis aussi l'Autre Thé, Les Niçois, Chez Colette, Hypolène... j'arrête, vous pourriez avoir trop envie de rejoindre la #teamrivedroite, je n'aime toujours pas Paris et je suis au régime ;)

Thursday, June 18, 2015

Prendre des coups de soleil à Pigalle


Dans les oreilles ce jour là, j'avais "j'aime plus Paris" de Thomas Dutronc et je me disais que dans mon cas il aurait d'abord fallu que je l'aime...
Je sens que j'étouffe, je manque de souffle, je suis tout pâle
Du coup au lieu de rentrer directement chez moi après mon cours de danse, j'ai préféré prendre des coups de soleil dans les rues de Pigalle.


J'ai commencé par flâner dans les rues de la nouvelle Athènes pour faire une pause dans le jardin du Musée de la vie romantique écrasé de soleil et de chaleur avant de rejoindre le grouillant boulevard de Clichy.


Et puis parce que je n'aime toujours pas Paris et que je cherche toutes les bonnes raisons de le faire, je suis allée soigner mes coups de soleil et en prendre d'autres (blonde je suis) à la Cité du Midi.
La Cité du Midi c'est d'abord une impasse au bord du boulevard de Clichy comme il s'en trouve de nombreuses à Paris et dans tous les arrondissements.
A l'écart du bruit et de la vie qui ne manque pas de piquant du boulevard, cette impasse, où Jacques Baratier a tourné un court-métrage en 1951, vous donne envie de poser vos valises et vous allonger dans un transat... ou de prendre arrosoir, plantoir et autre arrosoir pour mettre votre patte aux jardins qui s'étalent de cours en pots. 

Pas de cigales mais oliviers, palmiers, lauriers roses et potées de lavande au milieu des géraniums et des hortensias feraient presque entendre le "ksskssksss" qui met les neurones en mode farniente que ce soit sur la côté d'azur française, au Portugal ou en Espagne... d'ailleurs le nom de la Cité du Midi lui viendrait de ses habitants venus du Sud pour s'installer dans la capitale d'après-guerre.
Curieusement et bien que j'y passe régulièrement, peu de touristes pressent leurs pas dans cette jolie impasse certes coincée entre une sandwicherie et un sex-shop mais qui offre une parenthèse toute méditerranéenne à une balade dans le Montmartre "so Paris" ;) 


Parce qu'à beaucoup marcher, à monter et descendre les rues de Pigalle, il vous faudra bien faire une pause, mes adresses préférées...

KBCaféshop
53 rue Trudaine
75009 PARIS

Marlette 
51 rue des Martyrs
75009 PARIS

Le Dépanneur 
27 rue Pierre Fontaine
75009 PARIS

et puis aussi Buvette, SugarDaze, Rose Bakery, CollectionT, Luz Verde... les adresses ne manquent pas ;)


Le Musée de la vie romantique
Hotel Scheffer-Ronan
16 rue Chaptal
75009 PARIS
M° Pigalle ou St Georges
vie-romantique.paris.fr

La cité du Midi
48 boulevard de Clichy
75018 PARIS
M° Pigalle

et donc Thomas Dutronc...


Tuesday, June 16, 2015

BUT c'est nous ! une collection qui signe le renouveau


Créée en 1972 par André Venturini, l'enseigne française BUT, qui s'est rapidement développée grâce à un réseau de franchisés, a fait les beaux jours des intérieurs français des années 80 et 90 avec une base line qui a d'autant plus marqué - "BUT, le juste prix" - qu'elle est était aussi sponsor principal d'un jeu télévisé à succès sur TF1.

Je connais peu d'amis ou relations qui n'aient pas une histoire avec cette enseigne : les heures passées le dimanche après-midi à tester tous les canapés (mais à aussi à ouvrir toutes les portes de placards pour finir par sauter sur les lits avant de se faire rappeler à l'ordre par des parents bien agacés), le salon complet ou la salle à manger acheté par les parents avec fierté avec la première maison, le premier "vrai" bureau qui va nous accompagner jusqu'au bac quand on est ado, les meubles à petits prix quand on quitte le nid familial...

Bien que son développement commercial n'ait jamais cessé et que l'enseigne BUT soit restée un point de passage presque obligé des ménages français dans l'aménagement de leur sweet home, elle n'était pas vraiment reconnue pour son côté pointu en matière de décoration et entre temps, des enseignes venues du Nord ont conquis les français avec leurs charmes scandinaves.
Mais en 2008 et sa prise de contrôle par Decomeubles Partners, BUT se dépoussière, rénove ses gammes, ouvre un site marchand (But.fr en 2009) qui devient rapidement un canal de vente précieux pour le groupe, revoit l'agencement de ses magasins, se rapproche de ses clients urbains à très urbains (But City)... BUT c'est nous s'appuie sur plus de 40 ans d'histoire avec les familles françaises pour revenir en beauté dans nos intérieurs.


La semaine dernière, c'est au coeur du Haut-Marais dans la lumineuse Galerie Joseph que BUT a lancé sa nouvelle collection de meubles et décoration 2015-2016 qui sera disponible en magasin dès septembre.

Inspiration vintage 60-70, scandinave, un brin "kinfolk" et deux brins "industriel", quelques éléments "retour de chine"... les univers de la nouvelle collection suivent la tendance mais restituent aussi l'histoire de l'enseigne en gardant ses codes et ses valeurs.
Les détails sont soignés, les matières agréables au toucher et nobles, une attention est portée sur les conditions de fabrication et l'origine des matériaux... sans pour autant renier ce qui a fait le succès de l'enseigne, des prix accessibles.


La salle à manger cosy avec la tendance cuivre et lignes épurées du bois ramène des souvenirs tout en offrant une décoration moderne et à l'étage, le salon modulable Drop (coup de coeur pour moi) et son ambiance loft invite à une longue pause thé à moins que ce ne soit une soirée entre amis...


L'univers Enfant a été revu lui aussi avec des meubles malins, évolutifs qui vont s'adapter à chaque âge et surtout des éléments de décoration que l'on aura envie de garder même une fois devenu adolescent ou jeune adulte.
Attentive au besoin de personnalisation, BUT propose une gamme de petits meubles qui sont les bases idéales pour les passionnés de DIY.


En plus d'avoir repensé ses gammes, BUT revoit aussi ses magasins pour les rendre plus accessibles et pratiques : show-room de meubles plus aéré avec des mises en scène soignées et propices à l'inspiration, un espace libre-service et une gamme de petite décoration pour faire et se faire les petits cadeaux qui donnent un coup de peps à son sweet home à moindre coût et sans grands travaux ;)
Le magasin de Nancy est d'ailleurs pilote de ce virage important de l'enseigne (petite fierté lorraine inside).

BUT, c'est nous !
le nouveau slogan porte toute l'histoire de cette enseigne française qui se redécouvre avec plaisir, comme on retrouve un ami d'enfance.

but.fr
@but via twitter
et l'indispensable page facebook par ici

Pour moi, BUT c'est mon premier bureau "de grande", qui m'a accompagnée de la 6ème au bac, où j'ai composé toutes mes fiches de révision comme rêvé devant le tableau en liège sur lequel j'épinglais ma future maison, mes voyages et les photos des vacances d'été (personne ne s'étonne plus de ma passion pour Pinterest !), bureau que j'ai d'ailleurs transmis à mon "petit" frère quand j'ai quitté le nid familial ;)
et vous ? une histoire à me raconter ?


crédit photos @nalouparis :)