Monday, October 1, 2012

think pink...

pour un avenir sans cancer du sein.
j'aimerais aussi écrire sans cancer du tout,
et idéalement sans mort aussi ... mais ça, c'est une autre histoire.

pour plein de raisons, la campagne contre le cancer du sein me touche,
parce que ce cancer a touché et touche des proches,
parce que j'ai gagné le droit à un contrôle annuel depuis mes 35 ans et que je dois avouer que j'y suis allée à reculons et retard à deux reprises,
parce que j'ai eu de la chance mais d'autres non et que cette chance peut tourner à tout moment pour cause de terrain dit "favorable"... je ne suis d'ailleurs pas certaine de trouver l'expression "terrain favorable" bien adaptée car pour ma part je n'ai pas envie de lui faire une faveur bien que j'ai admis ne pas toujours être prudente.

non je ne suis pas hypocondriaque, je ne cours pas les forums de D....ssimo au moindre truc bizarre contrairement à certaines de mes connaissances qui ont cru :
  • avoir une hémorragie rectale après avoir utilisé une serviette en papier blanche imprimée "pizzeria gino" en lettres rouges, 
  • être victime d'une crise cardiaque en ressentant des fourmis dans le bras gauche après être resté allongé dans l'herbe en appui sur le dit-bras en lisant au soleil, 
  • avoir une grave tumeur au cerveau pour cause de migraines intenses après plusieurs nuits à se prendre pour un hobbit dans un jeu vidéo (le dit hobbit est mort dans le jeu le crâne brisé en deux, paix à son âme, et le grand malade du cerveau y avait vu un signe...)
bref, je ne suis pas hypocondriaque mais je suis une grande trouillarde et si d'aventure je m'aventure à l'auto-palpation... je n'ai pas une tumeur, je suis une tumeur à moi toute seule...

pour autant, le dépistage précoce est notre meilleur allié face au cancer du sein.
grâce à lui, près de la moitié des cancers du sein sont décelés alors qu'ils ne dépassent pas 2cm et de fait les traitements seront moins invasifs, moins agressifs et les chances de survie sont également multipliées.

alors pourquoi hésiter ?
un clic ici, une impression et chaque mois, toujours à la même période, une auto-palpation.
vous hésitez encore et je vous comprends,
mon truc pour dépasser ma crainte ?
à mon dernier rendez-vous de contrôle, j'ai demandé à mon gynécologue de m'apprendre les gestes et au lieu de me laisser faire, j'ai fait ces gestes en suivant ses indications, en écoutant ses explications.

pour autant que je me sente rassurée et presque en sécurité, je me sens quand même privilégié car je n'ai pas à me soucier de payer les examens de façon régulière, j'ai un emploi, une mutuelle... et même si certains mois, mes comptes tirent vers le bas, ma santé n'est pas mise de côté.
ce n'est pas le cas de toutes les femmes, et ce mois d'octobre en rose est aussi l'occasion de mettre en avant les associations qui par le recueil de dons permettent :
  • à la recherche d'avancer,
  • à des associations de venir en aide aux femmes en difficulté,
  • à mettre en place des programmes d'accompagnement, y compris financiers, pendant et après la maladie.

le cancer du sein parlons-en
odyssea
rose magazine
l'agenda des chefs
sont parmi mes liens permanents, à la fois source d'informations mais aussi sources de dons.


l'année dernière, je me trouvais au Grand Palais, petit point blond au centre du ruban parmi des centaines de femmes et d'hommes venus pour partager l'espoir d'une victoire qui se rapproche.
le 10 octobre prochain, l'association le cancer du sein parlons-en fêtera 20 ans de combat.
pour l'occasion, l'opéra Garnier revêtira un exceptionnel habit rose et un gigantesque ruban rose se tissera via twitter.
pour que ce ruban soit porteur des plus grands espoirs, joignez-vous à la page de l'association sur facebook ou directement sur le site, think pink et tenez-vous prêts !

Sunday, September 30, 2012

un pavé à prendre

dans la vie du parisien célibataire,
qui vit de plus en plus souvent - prix des loyers oblige - dans un appartement de moins de 25m2,
s'est installée une sortie aussi hebdomadaire qu'obligatoire,
la laverie automatique.
non que le parisien célibataire ne puisse avoir une machine à laver dans son petit chez-lui mais que le séchoir à linge n'est pas l'objet de décoration le plus trendy qui soit même si on y suspend du linge de maison siglé Sir Conran et des tee-shirts Sandro... et je passe sur l'humidité ambiante, la nécessité de monter le chauffage...
la laverie automatique donc.
monde parfois cruel où il vous faut vous battre pour votre tour de séchoir et où certains n'hésitent pas à sortir le linge de la machine terminée d'un retardataire... car toute place est bonne à prendre...

pour occuper l'attente, le pavé littéraire est de rigueur.
c'est ainsi que dans ma pile de livres à lire, j'ai toujours une sélection de pavés "laverie automatique" ... ils sont trop encombrants pour le métro mais assez palpitants pour faire oublier 1h30 sur un siège en plastique ou un banc en bois, adossé à un alignement de tambours de machines à laver...

qui me connaît, sait que je fais partie du cercle - certes restreint - de ceux qui n'ont pas accroché à la saga Harry Potter, cercle qui comprend aussi ceux qui n'ont pas accroché à Twilight et Vampire Diaries et plus récemment Fifty shades of grey... et pour ce dernier, je crois bien que je n'ai jamais lu une telle mystification... même un roman Harlequin parvient à être plus excitant...
mais comme je laisse toujours sa chance au produit,
et que je ne résiste pas à un corner qui affiche en gros que c'est new, just arrived, en exclusivité, en avant-première...
j'ai donc cédé et intégré dans ma pile de pavés pour la laverie automatique, Une place à prendre,
de J.K. Rowling.

 
 
Le pavé en question fait 680 pages...
680 pages d'humour british mais un brin tragique,
680 pages où l'on passe de l'émotion au rire en passant par le frisson et l'effroi,
680 pages en immersion dans la so british bourgade de Pagford, irrésistible croisement du St Mary Mead de Miss Marple et du Stonefield de Tamara Drewe mais aussi 680 pages en immersion dans la cité défavorisée de Fields, où crasse, drogue et pauvreté règnent en maître,
680 pages qui fleurent la campagne anglaise et le thé chaud pour oublier la misère,
680 pages pour découvrir J.K. Rowling autrement ou pas...

le point de départ ?
un conseiller municipal, du genre poil à gratter qui lutte pour sortir de la misère et de la drogue les jeunes de la cité de Fields, est retrouvé mort... accident, assassinat... peu importe vraiment au fond car sa place est à prendre et cette place vide va déchaîner les passions et faire ressurgir les haines comme les secrets.

Pas d'avis définitif car je n'ai avalé que la moitié du pavé mais Une place à prendre est un roman attachant et prenant même si certaines descriptions me semblent un brin stéréotypées et si j'aurais aimé qu'au fond les "héros" de ce roman ne soient pas des adolescents comme si J.K. Rowling ne pouvait voir les adultes comme capables de remettre moralité, respect et égalité comme valeurs de notre société.

Une place à prendre 
J.K Rowling
aux éditions Grasset

fleurs de Constantina Bianca, of course !

Saturday, September 29, 2012

quand le café devient COUTUME...

il y a dans Paris des endroits où le temps semble se suspendre,
la vie y semble plus légère,
le parisien s'alanguit au soleil des terrasses,
c'est la dolce vita...

garçon ! un café !

oui... si j'ai une addiction certaine au thé... j'ai aussi une addiction certaine au café même si elle m'est venue plus tardivement...
vous pouvez dès lors vous demander légitimement quelle addiction me manque... et je vous répondrai que je n'ai aucune sorte d'addiction à la sardine en boîte, au maquereau pomme à l'huile et aux abats... pour le reste, je crains que ma gourmandise ne soit plus forte que les sirènes de la taille 0.
mais revenons à mon café, car même si elle est ensoleillée à l'italienne, la terrasse ne vous offre pas toujours un delizioso caffè...
l'amertume peut être au rendez-vous et l'amertume, ça peut vous gâcher une terrasse...

longeons donc la rue de Babylone, passons le square et continuons d'un pas léger en léchant les vitrines du Bon Marché et de Conran Shop...


arrêtons-nous au 47...
vos narines frémissent,
vos papilles s'affolent,
vous êtes arrivés chez COUTUME
ici les grains de café sont les maîtres de vos sens,
fraîchement moulus et déclinés en espresso, americano, cappucino, latte...

 
dans les oreilles, real estate... so easy... foster the people car maintenant we could do anything for a COUTUME's café
vous repartez en balade avec une pointe de confiture de rhubarbe à la vanille, une pointe épicée de carrot cake et peut-être bien que vous trouveriez une petite place pour un pancake supplémentaire... si vous n'aviez pas les mains occupées par un joli take-away d'où s'échappe l'odeur de noisette d'un latte...


en ce samedi ensoleillé,
il était délicieux de prendre le temps de redécouvrir le goût du café...


COUTUME...
47 rue de Babylone
75007 PARIS
M° Sèvres-Babylone

la page facebook se trouve par

vous pouvez réserver pour déjeuner, pour bruncher ...
la carte est composée à la semaine ou au mois avec des produits frais et de saison,
une sélection savoureuse et faite maison,
une addition plus que raisonnable avec une formule à 13€ pour déjeuner en semaine et des formules brunch à partir de 25€ le week-end,
je décline naturellement toute responsabilité quant à une très certaine addiction :)

et si vous n'avez nulle envie de résister,
Nicolas Dumas et son équipe de Baristi sont prêts à partager un peu de leurs secrets...