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Thursday, March 16, 2017

L'embarras du choix, pop corn et comédie romantique


Je ne vais pas assez souvent au cinéma, ce n'est pas par manque d'envie ni par manque de choix - la production cinématographique offre de quoi satisfaire tous les goûts - mais simplement que je ne prends pas le temps en plus du fait que je n'aime pas particulièrement m'y rendre seule et que mon goût pour les comédies romantiques n'est pas toujours suivi...
De Vacances Romaines à Nuits Blanches à Seattle en passant par Bridget Jones, Elle et Lui, Diamants sur canapé, Sabrina ou Pretty Woman, si je suis le meilleur public qui soit pour ce genre de film, je n'en reste pas moins exigeante sur la qualité du scénario comme de la production.

I don't go to the cinema often enough, not because of lack of desire or lack of choice - cinema production offers enough movies to satisfy all tastes - but simply that I don't take time in addition to the fact that I'm not that found of sitting alone in movie theaters and that my taste for romantic comedies is not always followed...
From Roman Holidays to Sleepless in Seattle, with some kind of addiction to Bridget Jones, An affair to remember, Breakfast at Tiffany, Sabrina or Pretty Woman, if I can be called "easygoing" or "easy audience", I'm still have some kind of demand about on the quality of the scenario as well as the production.

Wednesday, March 9, 2016

Brooklyn, feel good movie and relax


Brooklyn, c'est d'abord pour moi le roman de Colm Toibin dont j'avais aimé le rythme lent, les descriptions regorgeant de détails de la vie à Brooklyn dans les années 50, le soin apporté aux personnages secondaires, le récit sous forme de parcours initiatique... bref le genre de roman que je quitte à regret, dont je relis des passages pour rester encore un peu avec les personnages.

Le pitch :
Enniscorthy, sud-est de l’Irlande, années 50. Comme de nombreux jeunes de sa génération, Eilis Lacey, diplôme de comptabilité en poche, ne parvient pas à trouver du travail. Par l’entremise d’un prêtre, sa sœur Rose obtient pour elle un emploi aux États-Unis. En poussant sa jeune sœur à partir, Rose se sacrifie : elle sera seule désormais pour s’occuper de leur mère veuve et aura peu de chance de se marier. Terrorisée à l’idée de quitter le cocon familial, mais contrainte de se plier à la décision de Rose, Eilis quitte l’Irlande. À Brooklyn, elle loue une chambre dans une pension de famille irlandaise et commence son existence américaine sous la surveillance insistante de la logeuse et des autres locataires.
Au début, le mal du pays la submerge, la laissant triste et solitaire. Puis, peu à peu, elle s’attache à la nouveauté de son existence. À son travail de vendeuse dans un grand magasin où les premières clientes noires font une apparition timide qui scandalise les âmes bien-pensantes - sauf Eilis, qui, dans sa petite ville d’origine, n’a jamais connu le racisme. 

Le bal du vendredi à la paroisse du quartier où elle rencontre Tony. 
Les cours du soir grâce auxquels elle se perfectionne en comptabilité. 
Dans ce rythme entre monotonie rassurante et nouveautés excitantes, Eilis trouve une sorte de liberté assez proche du bonheur mais la mort brutale de sa soeur l'oblige à rentrer en Irlande la laissant devant un choix terrible reprendre sa vie à Enniscorthy ou retrouver la vie libre qu'elle a trouvé à New York.


L'adaptation cinéma s'est plus axée sur le personnage d'Eilis et la difficulté d'être migrant et moins sur le New York des années 50, notamment sur l'arrivée de la population noire dans la middle class et le racisme auquel sont confrontés hommes et femmes dans leur quotidien.

Ce que vous allez aimer 
le soin apporté aux décors et aux costumes, l'Amérique des années 50
le jeu des acteurs qu'ils soient dans les personnages principaux ou secondaires, pas de caricatures, pas de sur-sentimentalisme dans la description des difficultés d'adaptation des migrants avec le mal du pays, le choc de cultures entre une Irlande conservatrice et l'Amérique de tous les possibles
la bande-son avec un mélange de chants irlandais traditionnels et lindy hop (ne pas partir trop tôt et profiter absolument de Be cool AKA Keep Cool de Johnny Moore's Three Blazers (petit bijou pour vos oreilles)

Vous pouvez ne pas aimer 
le rythme qui peut paraître lent mais Brooklyn se révèle très vite être un délicieux bonbon, sucré mais pas trop, assez piquant pour être un Big Red ;)
pour les filles, perdre une partie de mascara même si vous avez été prévenues

Brooklyn
de John Crowley
en salle depuis ce mercredi 9 mars

dans les rôles principaux :
Saoirse Ronan, vue dans lovely bones ou les âmes vagabondes, dans le rôle d'Eilis
Emory Cohen, vu dans la série Smash et plus récemment dans the place beyond the pines aux côtés de Bradley Cooper et Ryan Gosling, dans le rôle de Tony
Domhnall Gleeson, vu dans Harry Potter mais surtout dans About time aux côtés de l'excellent Bill Nighy et actuellement en salle avec The revenant
L'ensemble de la distribution est juste et donne à ce drame sentimental ce qu'il faut d'humour, de légèreté et de profondeur pour restituer finement le roman de Colm Toibin et vous donner envie de le lire si ce n'est déjà le cas.

Brooklyn, roman de Colm Toibin disponible en format poche aux éditons 10/18 en traduction française (8€) ou aux éditions Penguin pour la version originale
comme toujours à trouver ou à commander chez votre libraire de quartier :)
dans mon 11ème, je reste fidèle à La Friche (36 rue Léon Frot) et Livr'Ouvert '(171bis boulevard Voltaire)