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Sunday, December 11, 2011

e viva Espana !

il arrive que l'on se mette des post-its, des rappels, des articles découpés dans son agenda et puis soudain, on réalise qu'il va bientôt être trop tard lorsque l'on voit une affiche dans le métro avec l'inscription "derniers jours"...
parce que la période des fêtes de fin d'année engendre une activité professionnelle quelque peu agitée, il est bon et utile de se trouver des bulles de détente, de bonheur... des petits moments en dehors du temps pour oublier le quotidien et découvrir encore ...

des peintres espagnols, je connais Velasquez, Le Greco, Picasso, Dali , Goya, Miro et Tapies ... autant dire que si je connais ceux parmi les plus connus, ma culture en matière de peinture espagnole est donc réduite comme peau de chagrin.
c'est en voyant l'affiche du Musée de l'Orangerie que j'ai eu envie d'aller plus loin que ces grands noms... en un regard, la "Grenadina' m'a séduite et c'est comme cela que j'ai rencontré la peinture d'Hermen Anglada-Camarasa.
Le parcours de l'exposition est axé sur deux visions d'une Espagne alors traversée par une grave crise.
Une Espagne noire et sombre marquée par des tableaux de Jose Luis Solana et d'Ignacio Zuloaga qui ne sont pas sans me rappeler Emile Friant qui avec ses toiles comme la Toussaint ou la Douleur a marqué de terreur mes visites enfantines au Musée des Beaux Arts de Nancy.
Une Espagne blanche, pleine de lumières, de couleurs et d'espoir avec les toiles lumineuse de Joaquin Sorolla et d'Anglada-Camarasa.

sans surprise, c'est la version blanche qui m'a conquise ... podria caer en amor con Espana ...

La sieste, Corolla (1911)

Retrato de Sonya Klamery, Anglada-Camarasa 1912

Friso Valenciano, Anglada-Camarasa (1905)
l'exposition L'Espagne entre deux siècles, de Zulaoga à Picasso, de 1890 à 1920, se tiendra jusqu'au 9 janvier 2012 au Musée de l'Orangerie au Jardin des Tuileries (Paris 1er)... l'occasion de succomber encore à son architecture et à la sublime mise en valeur des Nymphéas...