Showing posts with label Mr Chat. Show all posts
Showing posts with label Mr Chat. Show all posts

Sunday, June 15, 2014

New York, Tamil Nadu, Charonne pas trop express { mes balades dans Paris }

après un déjeuner chez Bob's Bake Shop, on s'est quitté dans les jardins de la Halle Pajol et de la bibliothèque Vaclav Havel dans le 18ème... et j'habite dans le 11ème.
et c'est dans le 11ème que se trouve  la recette du cheesecake de Marc Grossman...il va donc vous falloir me suivre à pieds du 18ème au 11ème pour la récupérer.

c'est parti !
reprenons la rue Riquet pour retrouver le point de départ, la station Marx Dormoy, bifurquons à gauche pour descendre la rue Marx Dormoy jusqu'à retrouver la rue du faubourg St Denis et laissons nos pas nous porter...
trouver que le soleil donne des allures de dolce vita à Paris
chercher un sourire et trouver Mr Chat 
au détour d'une porte cochère, respirer le calme d'une petite cour
passer le tumulte de la station de métro La Chapelle et sari jaune soleil au vent, se prendre pour une princesse indienne (ça marche aussi en version dhoti pour les hommes)
goûter un mangoustan et en garder la saveur à la fois acide et sucrée en bouche jusqu'à passer la rue des deux gares (clin d'oeil à ma soeur et à mon beau-frère)
faire une halte pour un divin latte glacé 
garder le nez en l'air pour capter les surprises du street art parisien
retrouver les parisiens en terrasse et quitte à faire le tour du monde, faire un détour pour se poser quelques instants dans la douceur de vivre danoise
et puis enfin...
sweet home :)

 
 
 
 
 
 
et nous voilà de retour dans mon sweet home et si vous m'avez suivie jusque là, cela mérite que je vous copie ci-dessous la recette du merveilleux cheesecake de Marc Grossman.
cette recette est issue d'Un goûter à New York paru aux éditions Marabout dans la collection Les petits plats (bien que véritable quiche en cuisine, ce livre m'a réconciliée avec la pâtisserie, mon four et mon robot).
Un goûter à New York est un concentré de bonheur pour les papilles mais aussi pour les yeux car les illustrations de Jane Teasdale sont aussi jolies que les recettes présentées.

le cheesecake de Marc Grossman en version 12 parts
pour Marc, le secret est dans la maîtrise du four et de la cuisson...
l'idéal est de commencer à maîtriser la cuisson d'un petit cheesecake - aarrgh guetter le moment où la crème de fromage est cuite mais juste encore un peu tremblotante... - mais bon je vous livre la recette.

pour la croûte 
180g de biscuits à thé émiettés
90g de beurre fondu
20g de sucre en poudre

pour la crème de fromage
540g de fromage nature à tartiner de type Philadelphia
160g de sucre en poudre
1/2 de cuillère à café de sel
40g de farine (T65 ou T55)
le jus et le zeste d'un citron
36cl de crème fraiche
5 oeufs moyens + 1 jaune
1/2 cuillère à café d'extrait de vanille

commençons par la croûte en mettant le four en mode chaleur tournante à préchauffer à 175°
mélanger les biscuits, le beurre fondu et le sucre puis en tapisser un moule rond de 22cm (si le fond est amovible c'est mieux) préalablement beurré.
bien tasser et enfourner pour 15mn.
au signal, sortir le moule du four et augmenter sa température à 225°

et poursuivons avec la crème de fromage...
dans un grand bol, mélanger et dans l'ordre de la liste (et pas de tricherie, on ne plaisante pas avec la recette de cheesecake de Marc Grossman, on la suit à la lettre OK ?) tous les ingrédients cités en les fouettant (ça va nous faire les muscles des bras) jusqu'à obtenir une crème lisse et homogène.
verser le mélange sur la croûte.

le challenge de la cuisson peut commencer !
enfourner votre cheesecake pour 10 minutes à 225°,
au bout de 10 minutes et sans ouvrir la porte du four (oui il faut résister même si l'odeur qui se répand dans la cuisine fait pousser les dents), baisser le thermostat à 120° et laisser la cuisson se poursuivre 1h15 (le cheesecake de Marc Grossman c'est l'école de la patience mais le résultat en vaut la peine).
au signal, sortir votre cheesecake du four... le bon signe : au centre, la crème de fromage doit rester légèrement tremblotante.
laisser refroidir (non on ne mange pas le cheesecake à la sortie du four...oui ça sent terriblement bon et oui les dents piaffent mais il faut résister) puis réserver au réfrigérateur pour 4h au moins (donc vous l'aurez compris, on ne décide pas de faire un cheesecake à 14h pour le goûter).

si comme moi, vous êtes victime d'une malédiction culinaire et que vous êtes à Paris, je tiens à préciser qu'au Bob's Bake Shop, vous pouvez commander votre cheesecake pour 6 à 12 personnes...
je vous rappelle l'adresse ?
Bob's Bake Shop 
12 esplanade Nathalie Sarraute
75018 PARIS

parce que ce sont des jolies rencontres et des personnes de grand talent, je vous rappelle aussi les adresses de :
NORDKRAFT
concept store éphémère au 58 rue du vert bois dans le 3ème
ne tardez car Camilla fermera la porte du concept store le 21 juin et la rencontrer c'est rencontrer un concentré de bonheur et d'énergie.
et son site internet www.nordkraft.com

BLACKBURN COFFEE
52 rue du faubourg St Marin dans le 10ème
pour l'été, Sofiane a concocté une recette de latte glacé qui fait espérer que l'été soit très chaud pour en profiter le plus possible ;)

j'espère que vous balader avec moi du 18ème au 11ème vous aura plu,
et si vous testez la recette du cheesecake, ayez pitié de moi et dites moi que vous l'avez raté ;)

Sunday, April 20, 2014

Montmartre, culture du fail et autres joyeusetés

il y a des week-ends que l'on attend parce qu'on les sait plus longs que les autres (que celui ou celle qui n'a jamais regardé un calendrier pour repérer les jours fériés me jettent le premier chocolat de Pâques) et dire que j'attends ce type de week-end en ce moment est un doux euphémisme.
travailler en service client génère du stress, c'est connu.
mais depuis quand travailler en service client ou sur la satisfaction client doit faire des salariés la cible facile de la vindicte via les réseaux sociaux dès lors qu'il y a un "couac", une erreur ?
récemment deux clients m'ont insultée via des réseaux professionnels allant jusqu'à adresser des messages diffamants à des personnes de mes réseaux.
certes ils ont été "rappelés à l'ordre" par les sites en question mais le mal était fait.
parce qu'une réponse n'a pas été apportée en moins de 3h, un autre va afficher un message ironique et flirtant avec la diffamation sur un autre réseau social.

je suis fatiguée de cette pression constante.
et d'autant plus fatiguée que je me rends compte via les réseaux auxquels pourtant j'ai plaisir à participer, que chaque jour dans mes fils d'actualité défilent par moins d'une vingtaine de récriminations en tous genres, la "culture du fail"...
un colis n'arrive pas ? pas content de l'accueil d'un magasin, d'un plat qui est servi, d'un échantillon qu'on ne donne pas, de la réponse d'un conseiller ? allons-y, diffusons via twitter, facebook, instagram tout le mal qu'on pense et tant qu'on y est n'hésitons pas à citer une personne ou à mettre une photo, c'est tellement plus viral.
pense t-on un instant à ceux qui se prennent de plein fouet ce genre de message?
non, bien sûr que non, et puis c'est l'entreprise, la marque que l'on vise, n'est-ce pas ?
ceux qui sont derrière doivent savoir prendre du recul...
personne ne songe qu'il arrive un moment où prendre du recul n'est plus possible, que la pression est telle que d'un coup on provoque le "fail" ultime, "envoyer paître" et sans remords un client en se disant que si la sanction tombe, elle sera accueillie avec soulagement.

il y a longtemps que je n'avais pas parlé de mon travail via le blog,
et c'est peut-être, certainement même, parce que je me bats contre moi-même depuis vendredi soir pour ne pas ouvrir mes icônes de travail, ne pas retourner dans l'open space, que j'ai eu besoin que "ça sorte".
ça et le fait que mon blackberry n'est plus et que depuis mardi, je dois composer avec un xperia...
et que vraiment,
non vraiment,
je n'aime pas le tactile ;)
mais comme pas tactile mais tactile quand même, j'ai fait ma touriste à Montmartre...
monter et descendre escaliers et rues étroites, 
trouver les touristes bien patients quand il s'agit de photographier la moindre vue, 
se laisser emporter par la foule et au moment où on s'y attend le moins retrouver le calme et se croire à la campagne, 
profiter du moindre rayon de soleil, 
se dire que malgré la foule, Montmartre est magique.
et voilà comment je n'ai pas travaillé ni mangé de chocolat.


bref, je suis maintenant sur instagram...